Malgré un marché du jouet en baisse de 1% sur un an, Lego a publié des résultats exceptionnels après une année historique et un chiffre d’affaires à près de 10 milliards d’euros qui confirme sa place de numéro 1.

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Dans les faits : Le groupe danois a publié un chiffre d’affaires en hausse de 13% sur un an (contre seulement +2% en 2023) et surtout, une rentabilité solide avec un bénéfice net en progression de 5%, à 1,8 milliard d’euros.

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Comment en est-on arrivé là ? L’expert des petites briques arrive à séduire un public varié avec un catalogue qui s’agrandit en permanence : 46% de nouveautés l'an dernier parmi ses 840 produits. Lego se diversifie, mais n'oublie pas ses partenariats avec les grandes franchises (Harry Potter, Star Wars...) qui rapportent gros.

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• Le groupe continue aussi sur sa lancée d’ouvertures de magasins à son nom, avec 85 nouveaux "Lego Stores" inaugurés cette année.

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Lego continue de gagner des parts de marché et se développe un peu partout dans le monde. Concrètement, le Danois a récemment modernisé ses usines en Chine et au Mexique, et a aussi investi dans la construction de deux sites, au Vietnam et aux États-Unis.

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• Une diversification géographique qui permet au PDG du groupe, Niels B. Christiansen, de rester serein face aux menaces de droits de douane.

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Un peu de recul. Avec des résultats pareils, on pourrait se demander pourquoi le géant n’est pas coté en bourse. L’entreprise appartient toujours à la famille fondatrice, les Kristiansen, via leur société Kirkbi A/S. Elle permet aux Kristiansen de garder un contrôle total sur le groupe, sans avoir de comptes à rendre à de potentiels actionnaires extérieurs. Classique.

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Bref. Alors que ses principaux concurrents, Mattel et Hasbro, ont enregistré une baisse de leurs ventes en 2024, Lego reste indétrônable. Une brique à la fois.