Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a déclaré qu’il n’était pas question que l’Europe laisse les États-Unis “s’en prendre à ses frontières souveraines”.

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De quoi on parle ? Mardi soir, Trump a de nouveau fait parler. Après avoir déjà montré sa volonté de racheter le Groenland, il a demandé au Danemark de “renoncer” à son île alors que son fils, Donald Trump Jr., y était en “visite touristique”.

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• Comme d’hab’, pour y parvenir, Donald Bonaparte menace le Danemark de “droits de douanes de haut niveau” et laisse planer le doute sur le recours à la force militaire.

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Pourquoi le Groenland ? Le contrôle de la plus grande île du monde est “une nécessité absolue” selon Trump, pour plusieurs raisons :  

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• Ressources naturelles : métaux rares, minéraux, cuivre, cobalt, uranium (utiles aux industries vertes et aux nouvelles technologies).

• Position stratégique : passerelle clé pour les nouvelles routes maritimes rendues accessibles par la fonte des glaces, idéal pour contrer les influences russo-chinoises.

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Et c’est pas fini… Trump prévoit aussi d’employer la “force économique” pour intégrer son voisin canadien aux États-Unis, et d’annexer le canal de Panama tant qu’il est en virée shopping.

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• Les réponses ont été rapides : les dirigeants du Canada et du Panama ont fermement condamné ces déclarations et la première ministre danoise a déclaré que “l’île n’est pas à vendre”.

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Un peu de recul. Trump va avoir du mal à racheter l’île, mais pourrait tout de même obtenir…

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• Des accords d’exploration minière (licences pour explorer et exploiter les terres rares et autres ressources).

• Des contrats exclusifs d’accès sécurisé aux ressources.

• Un partenariat militaire protégeant l’Arctique contre les empiétements russes et chinois, tout en renforçant l’OTAN.

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Bref. Pas de promo Dealabs sur le Groenland en vue. En attendant, l’Europe doit s’habituer à faire face à ce genre d’intimidations…