Malgré les vents, les marées, et les Chinois qui ne veulent plus autant de sacs LV, le numéro un mondial du luxe a continué de marcher sur le secteur.

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Pourquoi on en parle ? LVMH compte 75 marques de luxe. En clair, si le groupe va bien, le marché du luxe va bien, donc son bilan trimestriel est surveillé de près.

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Dans les faits : LVMH a généré un chiffre d’affaires de 86,2 milliards d’euros (+ 9% sur un an), et un bénéfice net record de 15,2 milliards d’euros (+ 8%) avec une croissance organique (hors acquisitions de sociétés – une mesure essentielle quand on parle d’un groupe du luxe) qui atteint les 10%.

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• Comme d’habitude, c’est le secteur de la mode et de la maroquinerie qui porte le groupe avec des ventes en hausse de 9% sur un an à 42,2 milliards d’euros. Louis Vuitton a réalisé « une excellente année » selon le communiqué, et la distribution sélective (Le Bon Marché, La Grande Epicerie de Paris, etc.) a bondi de 20% notamment grâce à la « performance exceptionnelle » de Sephora.
  

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Et au 4ème trimestre ? Après avoir déçu au troisième trimestre, LVMH affiche un chiffre d’affaires de 23,95 milliards d’euros, en hausse de 10% sur un an, et légèrement au-dessus des prévisions. Le géant confirme donc la reprise du secteur après le bon bilan de Richemont (Cartier, Piaget ou encore Vacheron Constantin) qui a publié des résultats supérieurs aux attentes pour son 3ème trimestre décalé.

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Du changement : LVMH proposera la nomination d’Alexandre et Frédéric Arnault, 31 et 29 ans, à son conseil d’administration lors de la prochaine assemblée générale en avril. Ils se joindront donc à Delphine, PDG de Dior, et Antoine qui s’occupe du marketing de LVMH.

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L’objectif : verrouiller encore plus l’empire. La dynastie Arnault possède déjà ≈ 48 % des actions LVMH et près de 64% des droits de vote.

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Un peu de recul : « Je n’ai pas prévu de partir ni à court ni à moyen terme, je suis là encore pour un moment » a déclaré hier le patron bientôt âgé de 75 ans. Il lui reste officiellement 5 ans à la tête de l’empire, et même s’il n’a pas prévu de mourir d’ici là, il pense bien évidemment à sa succession.

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• Ses cinq enfants travaillent dans le groupe, mais quoi qu’il en soit, à la fin, il n’en restera qu’un. Et pour le moment, c’est Delphine qui est pressentie comme la favorite pour prendre le trône.

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Bref. Le roi Arnault va faire pleuvoir sur les actionnaires plus de 6,4 milliards d’euros de dividendes en 2024 (lié à l’exercice 2023), soit 13€ par action versé en deux fois cette année.

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