Le salon Vivatech, RDV annuel consacré à l’innovation technologique qui est devenu l’un des plus grands événements tech du monde, a ouvert ses portes hier.

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Pourquoi on en parle ? Le salon Vivatech est passé dans une autre dimension cette année, en partie grâce au passage d’Elon Musk l’an dernier, mais surtout grâce à l’écosystème français de l’intelligence artificielle, actuellement en feu.

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Flashback : Les Échos-Le Parisien et Publicis ont lancé VivaTech en 2016 pour “créer un événement de portée mondiale réunissant tous les acteurs qui comptent” selon M. Lévy, président du conseil de surveillance de Publicis.

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• Aujourd’hui, VivaTech, c’est 150 000 visiteurs, 11 400 startups, 2000 investisseurs, et plus de 450 speakers dont E. Musk, B. Arnault, A. Mensch (fondateur de la pépite française Mistral AI) ou L. Yaccarino (CEO de X).
  

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Et la particularité cette année, c’est l’IA. Vivatech capitalise sur cette technologie pour marquer le coup, et devenir une démonstration de l’attractivité de la France.

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• Rappel : l’Hexagone est devenue la première destination en Europe dans le domaine de l’intelligence artificielle. Encore avant-hier, la startup IA « H » a annoncé avoir levé un montant record de 220 millions de dollars.
  

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Problème : si la France produit les meilleurs talents d’IA du monde, les boîtes françaises ont du mal à proposer des salaires compétitifs face aux géants américains qui viennent donc faire leur shopping en France. Rappelons d’ailleurs que nos pépites sont financées par ces mastodontes – Mistral AI a même noué un partenariat avec Microsoft.

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Ce qu’il ressort de cette première journée ? Les speakers français et étrangers ont porté le même message : “l’Europe doit innover avant de réguler”. Pour rappel, face à la montée en puissance de l’IA, Bruxelles a créé l’AI Act pour réguler le secteur. Les startups françaises (et les investisseurs étrangers de ces pépites françaises) craignent d’être bridées dans leur développement au profit des entreprises américaines et asiatiques.

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Bref. Il semble se passer quelque chose en France autour de l’IA, et cette fois-ci, personne ne veut rater la vague. E. Macron a notamment promis 400 millions d’euros supplémentaires pour développer des pôles d’excellence pour former 100 000 experts de l’IA par an. Le prochain grand RDV, ce sera le sommet international de l’IA en février 2025. See you.