N. Modi, le Premier ministre indien, est aux Etats-Unis pour sa première visite d’Etat depuis son élection en 2014. Au programme : présidence du Yoga Day, dîner avec J. Biden et rencontre avec les patrons des top entreprises US.

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Pourquoi on en parle ? Les tensions politiques entre les Etats-Unis et la Chine et le ralentissement de l’économie chinoise ont incité les entreprises américaines à se faire la malle. La backup solution des USA s’appelle l’Inde : pays le plus peuplé au monde et 5ème puissance économique mondiale. Comme d’habitude, les Etats-Unis vont tout faire pour se les mettre dans la poche :

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• “L’opportunité est énorme. L’administration met tout en œuvre pour offrir au Premier ministre un accueil presque royal” a déclaré Frank Wisner, ancien ambassadeur des États-Unis en Inde.
  

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Dans le détail : Cette visite sera l’occasion pour les deux pays d’approfondir leurs liens en matière de défense, de commerce et de technologie.

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Sur le plan commercial : Les PDG des plus grosses entreprises américaines vont pouvoir discuter avec N. Modi et envisager d’investir en Inde comme c’est déjà le cas pour Boeing, Amazon ou Technologie Micron. Selon E. Musk, “[Modi] se soucie vraiment de l’Inde parce qu’il nous pousse à y faire des investissements importants”.

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Sur le plan militaire : Selon Safiya Ghori-Ahmad, chercheuse au Conseil de l’Atlantique, « le renforcement des liens de défense entre les États-Unis et l’Inde sera un résultat majeur de ce voyage, en particulier en ce qui concerne le partage de technologies”. A la clé : une commande de 31 drones Reaper américain et la construction de réacteurs militaires en Inde coproduits par General Electrics et Hindustan Aeronautics.

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La France dans tout ça ? La France essaye aussi de gratter l’amitié avec l’Inde. Pour ça, E. Macron n’a pas hésité à inviter N. Modi au prochain défilé du 14 juillet et lors de la dernière réunion du G20 à New Delhi, et B. Le Maire a déclaré que l’Inde “est un partenaire stratégique pour la France”.

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Bref : Seul bémol, la faiblesse des infrastructures et la main d’œuvre peu qualifiée représentent un frein au développement des activités en Inde. Mais selon des sources proches de N. Modi, le dirigeant souhaiterait apaiser ces inquiétudes et voir plus d’entreprises américaines s’y implanter.