Le halving du bitcoin a eu lieu dans la nuit du vendredi, et le bitcoin… Continue sa vie.

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Rappel : Le halving est un événement qui a lieu tous les 4 ans environ sur la blockchain

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Bitcoin. Concrètement, la récompense des mineurs, qui toucent des bitcoins en récompense à la puissance calcul qui mettent à disposition de la blockchain, est divisée par 2, ce qui divise donc par deux le rythme de création de nouveaux bitcoins.

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• Contrairement à ce que certains disent, ça ne réduit pas l’offre de bitcoin, mais seulement l’offre de nouveaux bitcoins, ce qui peut, en théorie, entraîner une augmentation du prix du bitcoin.

• Ce mécanisme avait été programmé par Satoshi Nakamoto, le mystérieux créateur de Bitcoin, qui voulait préserver la crypto reine de la tendance inflationniste avec le progrès technologique.
  

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Et maintenant ? Les premiers touchés, ce sont les mineurs : depuis samedi, ils ne reçoivent plus que 3,125 BTC (≈ 200 000 dollars) contre 6,25 bitcoins par bloc avant le halving. Les grandes entreprises de mining pourraient l’encaisser, mais les plus petites structures pourraient avoir du mal.

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Et pour nous ? Les experts ne savent plus vraiment comment se positionner…

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Le scénario classique : Bitcoin, explosion. Le premier halving de l’histoire en 2012 a poussé le BTC de 12,35 à 127 dollars en cinq mois selon le Time. En 2016, après le second halving, il est passé de 670 à près de 19 000 dollars en deux ans, et en 2020, d’environ 10 000 à 68 000 dollars en près d’un an.

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Problème : Le bitcoin, ce n’est plus ce que c’était. Les ETFs, autorisés depuis le début de l’année aux USA, ont amené les investisseurs institutionnels sur ce marché et permis de pousser le bitcoin à un record historique avant la date du halving (une première historique).

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• Contrairement aux précédents halving, le rythme sur le marché crypto est aujourd’hui donné par les gros poissons de Wall Street qui sont sensibles à la macroéconomie (décisions de la Fed, guerres, régulation, etc.), et rien de rassurant de ce côté là…

• Plus que tout : Les investisseurs ont tout donné en anticipation des ETFs, et pourraient se retrouver à court de cash après ce halving…
  

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Bref. Le halving en 2024 est « plus une célébration qu’un événement » selon Pierre Noizat, fondateur de la plateforme d’échange française Paymium.