TikTok est dans la tourmente. D’un côté, la Cour suprême des États-Unis a rejeté sa demande de suspendre la loi qui pourrait l’interdire du territoire américain, et de l’autre, l’UE vient d’ouvrir une enquête sur la plateforme.

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• Rappel : TikTok, c’est 98% des revenus de ByteDance, la 2e plus grande startup du monde. En clair, sans TikTok, ByteDance est mort.

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En Europe 🇪🇺 : La Roumanie a dû annuler le premier tour de ses présidentielles à la suite de la victoire du candidat Georgescu qui est passé de l’anonymat à une victoire surprise dès le premier tour. Et ce grâce à des campagnes virales sur… TikTok. La Cour suprême roumaine a invalidé le scrutin pour ingérence étrangère.

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• Derrière ses campagnes, les autorités roumaines soupçonnent un réseau de 25 000 faux comptes pro-Georgescu.

• Résultat : L’UE a décidé hier d’ouvrir une enquête et pourrait infliger à TikTok une amende allant jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial annuel, ou même aller jusqu’à son interdiction en Europe.

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Aux États-Unis 🇺🇸 : Papy Joe avait donné 270 jours à TikTok pour trouver un acheteur sous peine d’interdiction aux USA… d’ici le 19 janvier. TikTok a fait appel mais la cour a rejeté la demande.

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Un peu de recul. Alors même qu’en 2020, D. Trump voulait interdire TikTok, son investiture peut changer la donne… Aujourd’hui, Trump voit TikTok comme une alternative à Facebook et Instagram.

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• Plus que tout : Jeff Yass, « petit » actionnaire de TikTok (à hauteur de 15 %), est devenu un soutien majeur du Parti Républicain, avec 70 millions de dollars injectés dans la campagne. Trump est donc devenu plus conciliant.

• Comme tout grand patron de la tech, Shou Chew, CEO de TikTok, est aussi allé faire son pèlerinage chez D. Trump. Selon lui, l’interdiction de TikTok ferait perdre “aux petites entreprises sur TikTok plus d’un milliard de dollars et coûterait aux créateurs de contenu ≈ 300 millions de dollars de manque à gagner”.

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Bref. Cet argument pourrait plaire au président même si “empêcher la mise en œuvre de la loi est plus facile à dire qu’à faire”, selon J. Enberg, analyste d’Emarketer.