C’est le jour j : la cérémonie d’investiture de D. Trump, c’est aujourd’hui.

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Pourquoi on en parle ? Trump a promis monts et merveilles, et pour préserver sa street cred’, il va devoir passer à l’action, et vite. Heureusement pour lui, il a dans sa poche : la Cour suprême, le Congrès, le monde des affaires… et surtout le soutien des Américains (57 % d’entre eux).

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Dans les faits : On peut s’attendre à une avalanche de décrets (une bonne centaine) dès les premiers jours pour s’attaquer à ses thèmes préférés :

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• Immigration : le fameux « titre 42 » introduit pendant le Covid, qui permettait de refuser des demandes d’asile. En prime, il prévoit des expulsions de masse en s’appuyant sur l’armée (facture annuelle ≈ 88 milliards de dollars).

• Guerre commerciale : Trump promet de nouvelles taxes : +10 à +20 % pour les pays « amis » et un solide +60 % pour les produits chinois. Des négociations dans le temps additionnel pourraient adoucir la pilule (facture annuelle pour les ménages US : + 1 800 – 3 900 dollars).

• Cryptos : Trump pourrait aussi signer un décret dans les premiers jours pour faire du Bitcoin une priorité nationale. Il pourrait aussi créer une réserve stratégique de Bitcoin, qui inclurait les 20 milliards de dollars de bitcoins confisqués par le gouvernement dans différentes enquêtes.

• Dérégulations : Les banques devraient souffler. Trump veut alléger les règles qui pèsent sur elles, notamment en disant adieu aux accords de Bâle, adoptés pour éviter un remake de la crise financière de 2008.

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Résultat : Entre la fin de l’immigration, les droits de douane, la dérégulation bancaire et les baisses d’impôts, on pourrait bien réveiller un vieil ami qu’on n’avait pas vraiment invité à la fête : l’inflation. Déjà en décembre, elle était remontée à 2,9 %, contre 2,1 % en septembre. Le Peterson Institute prévoit une flambée de l’inflation aux USA, avec une hausse de 4 à 7 points d’ici 2026.

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Un peu de recul. La seule chose qui pourrait freiner Trump sont les divisions au sein du Parti républicain. J. Stiglitz l’explique avec l’exemple des nationalistes qui veulent stopper net l’immigration, alors que Musk, lui, a besoin de main-d’œuvre immigrée pour ses entreprises.

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Bref. RDV pour l’investiture du 47ᵉ président des États-Unis à partir de 15h30.