Deux ans après avoir lancé ChatGPT, OpenAI se lance dans une opération séduction pour les investisseurs et souhaite se lancer dans les publicités.

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Pourquoi on en parle ? Le jeune OpenAI est devenu grand : 250 millions d’utilisateurs actifs hebdomadaires et une valorisation de 157 milliards de dollars. Mais si la start-up prévoit 3,7 milliards de dollars de ventes annuelles pour 2024, elle continue d’enregistrer des pertes colossales, ≈ 5 milliards pour 2024.

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• En clair, OpenAI doit se pencher sur sa rentabilité si la société veut continuer de lever des fonds.

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Résultat : La directrice financière d’OpenAI, S. Friar, a déclaré au Financial Times que l’entreprise envisageait l’intégration de la pub dans ses produits, mais qu’elle souhaitait « réfléchir » sur le moment et l’endroit où l’implémenter.

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Comment ? OpenAI a recruté des experts du secteur venus de grandes entreprises tech, comme S. Venkataraman, de chez Google.

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• Problème ? Si les créateurs d’IA suivent les traces de géants comme Meta, il existe un danger supplémentaire : la capacité de l’IA à personnaliser davantage la publicité en créant des liens émotionnels avec les utilisateurs en utilisant nos données.

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Un peu de recul. La société sait que le sujet de la confidentialité est majeur et précise que les entreprises n’auront jamais accès aux données personnelles des utilisateurs et surtout que : “Ces publicités ne changeront pas notre engagement à maintenir un service de confiance”.

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• L’enjeu est maintenant de convaincre les annonceurs que chaque dollar investi sur ChatGPT sera plus rentable que sur Google. Et ces plateformes ont un argument de taille : elles visent un public à hauts revenus et éduqué.

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Bref. En attendant, OpenAI n’a pas mis tous ses œufs dans le même panier : elle prévoit aussi d’augmenter le prix de son abonnement payant de 20 $ à 44 $ d’ici cinq ans, impactant ses 10 millions d’utilisateurs actuels. À plus long terme, OpenAI ambitionne de générer 100 milliards de dollars de revenus d’ici 2029 (≈ Nestlé ou un peu plus que LVMH).