Le Dow Jones passe la barre des 40 000 points pour la 1ère fois de son histoire
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Pour la première fois de l’histoire, l’indice boursier du Dow Jones a passé la barre des 40 000 points hier.
Pourquoi on en parle ? Le marché reste dans le vert malgré les inquiétudes persistantes concernant l’inflation et les mesures que la Fed (banque centrale US) réserve pour les prochains mois.
Rappel : Le Dow Jones Industrial Average (DJIA), souvent appelé « Dow Jones » est un indice boursier qui mesure la performance de 30 grandes entreprises américaines cotées en bourse aux États-Unis. L’indice fête ses 128 ans le 26 mai, ce qui en fait donc l’un des plus vieux indices du monde.
- Le DJIA est un indicateur de santé économique générale. Un augmentation de l’indice est généralement interprétée comme un signe de confiance dans l’économie et montre la stabilité des grandes entreprises.
Dans les faits : Un jour après le record du S&P 500, le Dow a grimpé jusqu’à 40 051 points, et clôturé dans le vert.
Comment en est-on arrivé là ? Comme d’habitude ces derniers temps, le Dow Jones est porté par l’espoir d’une prochaine baisse des taux de la banque centrale américaine, et par les bilans trimestriels. Walmart, le géant américain de la distribution qui pèse lourd dans l’indice, a pris près de 7 % en séance après avoir affiché un excellent bénéfice net (multiplié par trois sur un an).
Un peu de recul : Le Dow Jones est contesté pour sa méthodologie. Chacune des 30 entreprises de l’indice est pondérée en fonction de la valeur de l’action, ce qui manque donc de pertinence. Par exemple, l’assureur santé UnitedHealth pèse 8,5% de l’indice, très loin devant Amazon, 5ème capitalisation boursière mondiale, qui n’est que 15ème (3% de l’indice).
- Dans le cas des deux autres indices majeurs de Wall Street comme le Nasdaq et le S&P 500, le poids de chaque société est relatif à sa capitalisation boursière totale.
Et maintenant ? Tout le monde attend la fameuse baisse des taux, et il se pourrait que la Fed se donne un mois de plus pour être certaine du ralentissement de l’inflation. J. Powell l’a dit : il veut une certitude que l’inflation ralentit continuellement. Les analystes misent toujours sur deux baisses de taux cette année, contre six début 2024, et s’attendent à ce que la première n’arrive pas avant septembre.
Bref. En attendant, “Le marché fait preuve de plus en plus de confiance dans un véritable atterrissage en douceur, voire dans un scénario sans atterrissage, dans lequel la croissance économique globale aux États-Unis continue de rester solide » a déclaré Lisa Shalett, directrice des investissements chez Morgan Stanley Wealth Management.