Un jour, une banque : c’est désormais First Republic Bank qui est dans le viseur. FRB a perdu 47% en bourse hier et atteint son plus bas niveau historique, et ça nous rappelle un schéma similaire à celui de SVB et Crédit Suisse qui, au passage, a encore perdu 55% aujourd’hui.

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Contexte : FRB a été fondée en 1985 et est essentiellement basée en Californie. Elle était fin 2022 la 14e banque américaine en termes d’actifs (près de 200 milliards de dollars d’actifs sous gestion) et fait partie des “banques régionales”, cette catégorie de banques qui se fait rouler dessus depuis quelques jours maintenant.

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Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

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• L’action de FRB a chuté à la suite du mouvement de panique provoqué par la faillite de SVB.

• Résultat : Selon le WSJ, 70 milliards de dollars ont été retirés ces derniers jours, soit 40% des actifs de la banque fin 2022.
• Pour pallier ça, FRB aurait emprunté des dizaines de milliards à la Fed chaque jour entre le 10 et 15 mars. FRB a reçu une petite aide de 30 milliards de dollars de la part des plus grandes banques américaines.

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Problème : Ça n’a pas suffit. L’agence de notation S&P Global Ratings a mis de l’huile sur le feu en abaissant la note de crédit de FRB de plusieurs crans, ce qui ne rassure pas vraiment les clients : l’action a donc poursuivi sa chute.

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Et maintenant ? Le sauveur porte un nom : Jamie Dimon, le PDG de J.P. Morgan, la plus grande banque du monde. Il serait actuellement en train de mener des discussions avec les directeurs généraux d’autres grandes banques pour bâtir un plan de sauvetage pour le secteur… ce qui pourrait rassurer les marchés.

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Rappel : Ce n’est pas une première pour J. Dimon qui est déjà intervenu durant les crises pour racheter ses concurrents. J.P. Morgan a racheté Bear Stearns en 2008, la banque en faillite qui menaçait le système financier mondial.

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Fun fact (pas si fun) : C’est même une tradition pour la banque puisque le premier sauvetage remonte à 1907 quand J. Pierpont Morgan a permis d’éviter la crise financière en soutenant ses collègues banquiers en manque de liquidité lors d’un bank run

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Bref : Le plan établi par J.P Morgan est très attendu puisqu’il pourrait rassurer tout le monde (clients et investisseurs). La pression est désormais sur les épaules de J. Dimon qui n’a pas le droit à l’erreur. Si son plan est aussi convaincant que le Champion’s Projet de l’OM, il y a des chances que FRB coule pour de bon…

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