Google a inauguré hier un centre consacré à l’intelligence artificielle dans le 9e arrondissement de Paris en présence de son PDG Sundar Pichai et du ministre de l’Économie B. Le Maire.

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Pourquoi on en parle ? C’est un pas de plus pour la France, et Paris plus précisément, dans la course à la création du premier hub de l’IA européen.

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Dans les faits : Ce « hub » rassemblera 300 chercheurs et ingénieurs de l’entreprise travaillant déjà en France. Le but est de créer de nouveaux partenariats avec des organismes de recherche comme le CNRS et l’Institut Curie, en plus de la formation de 100 000 professionnels français à l’IA d’ici la fin de l’année 2025.

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Pourquoi Paris ? Google est loin d’être le premier. Dès 2018, la France, qui était donc sur le dossier de l’IA bien avant ChatGPT, a convaincu des géants de la tech comme Meta, Google et Microsoft d’installer des centres de recherche IA dans la capitale pour trouver de nouveaux talents français que les entreprises s’arrachent.

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• Le premier à avoir posé ses valises à Paris, c’est Meta en 2015 avec son laboratoire IA appelée FAIR qui a été monté par Y. Le Cun, une star mondiale de l’IA, devenu le patron de l’IA chez Meta.

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• Le japonais Fujitsu, le coréen Samsung et l’américain IBM ont, eux aussi, ouvert des centres de recherche dans la capitale française.

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• « La France possède des atouts considérables dans le domaine scientifique, avec ses 500 000 chercheurs et des institutions de premier plan tels que le CNRS, Inria, Paris Saclay, l’Institut Curie, ou encore l’Université PSL » a déclaré Google dans son communiqué.

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Un peu de recul : À côté d’OpenAI ou de Mistral AI, Google est un boomer qui a du mal à attirer les talents de l’IA. L’ouverture de ce hub, c’est donc l’occasion d’attirer la lumière sur l’entreprise et de prouver que Google est un “jeuns”.

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À noter : Pendant ce temps, S. Altman (CEO d’OpenAI) a le temps de faire autre chose. Il vient de convaincre le ministre d’État chargé de l’IA aux Émirats Arabes Unis de faire du royaume un simulateur grandeur nature d’IA où il pourrait tester toutes les nouvelles technologies sans être réprimandé. Il en profite d’ailleurs pour avancer sur sa levée de 7 000 milliards destinée à révolutionner les semi-conducteurs.

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Bref. Il se passe quelque chose en France. l’écosystème est en feu grâce notamment à des boîtes comme Mistral AI, Hugging Face, ou encore Kyutai, le laboratoire IA lancé par X. Niel. L’arrivée de ces géants pourrait aussi régler le problème majeur du manque de financement en France. « Nous sommes déterminés à ce que la France joue tout son rôle dans cette révolution » a déclaré Bruno Le Maire. Mais attention, il y a de la concu’ : Microsoft va investir 3 milliards d’euros en Allemagne, notamment dans l’IA…

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