Un jour, Ronan Jay sauve Bourgoin-Jallieu face à l’OL en Coupe de France. Le jour suivant, Richemont sauve le secteur du luxe avec un bilan trimestriel exceptionnel qui a fait grimper l’action de 16 %.

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‍Pourquoi on en parle ? Le luxe est à l’agonie depuis des mois, et personne ne pensait voir une reprise aussi vite. Une étude de McKinsey publiée en début de semaine estimait que le ralentissement devrait durer au moins jusqu’en 2027.

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‍Dans les faits : Le géant suisse Richemont (Cartier, Van Cleef & Arpels, Jaeger-LeCoultre, Vacheron Constantin, …) a dépassé les prévisions au dernier trimestre, avec une hausse de 10 % des ventes à 6,15 milliards d’euros (contre 1% attendu par les analystes).

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Dans le détail :

• Europe : +19 % de croissance, contre 6,3 % attendus.

• Amériques : +22 %, soit un x2 par rapport aux prévisions (+10,4 %).

• Moyen-Orient et Afrique : +19 %, bien au-dessus des attentes (+10,7 %).

• Asie-Pacifique : -7 %, mais mieux que la prévision de -15 %, grâce à une reprise progressive en Chine.

Résultat : Richemont emporte tout sur son passage : LVMH, Hermès et Kering finissent la journée respectivement en hausse de 9 %, 5 % et 6 %.‍

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Un peu de recul. Est-ce vraiment le réveil du luxe ? Difficile à dire, mais une tendance se dégage. Richemont a en grande partie été porté par la demande de bijoux Cartier et Van Cleef & Arpels, deux marques de joaillerie très prisées. De l’autre côté, en début de semaine, Brunello Cucinelli (qui vend des vestes en cachemire à 18 000 euros), a aussi publié des résultats solides.

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• Ce segment (le « hard luxury ») se porte souvent mieux en période d’incertitude puisque les bijoux ont tendance à être plus intemporels que les sacs à main et autres articles de mode. ‍
• En clair, on voit que les marques qui s’adressent aux plus fortunés semblent mieux résister.‍

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‍Bref. Le moment de vérité, ce sera le 28 janvier quand LVMH, qui est nettement plus exposé au segment dit du « luxe doux », publiera ses résultats le 28 janvier. On vous donne déjà RDV.