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Liberty Media réduit ses attentes pour le Grand Prix de Las Vegas
AFP/Wade Vandervort

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Après des mois de teasing, le tout premier Grand-Prix de Formule 1 de Las Vegas se tiendra ce week-end.


Pourquoi on en parle ? Avec ce GP, Liberty Media (propriétaire de la F1) a pris un risque considérable. Mais à force de faire monter la sauce, il n’y a plus de sauce : le bilan financier risque d’être mitigé.


Contexte : Liberty Media a dépensé 4,4 milliards de dollars pour racheter la F1 en 2016. Aujourd’hui, c’est le plus grand empire du sport, estimé à près de 20 milliards. Et cette croissance folle est drivée par la docu-série Netflix “Drive to Survive” qui a amené le sport aux USA (avec le GP d’Austin 2021 qui a réuni 400 000 spectateurs, un record historique pour la F1). 


Rappel : La F1 ne possède ni les équipes, ni les voitures, ni les circuits, mais ils reçoivent entre 20 et 55 millions de dollars par an de la part des pays d’accueil pour accueillir des courses. De leur côté, les pays organisateurs font le gros de leurs bénéfices sur les ventes des billets et quelques sponsors.


Et Las Vegas ? Pour la première fois, Liberty Media ne se contente pas de participer à la course. Le groupe a investi plus de 500 millions de dollars notamment pour construire un circuit ultra moderne qui dispose d’un paddock (l’enceinte réservée aux équipes) de quatre étages (2 800 m2 au total). Et qui dit plus de pays hôte (puisque c’est Liberty Media qui sort le chéquier), dit plus besoin de partager les revenus.


Problème : Le GP de Las Vegas devait être le casse du siècle pour Liberty Media, sauf que les prix des billets et des chambres d’hôtel ont chuté, signe d’une disparition de la hype. Le groupe a donc commencé à réduire ses attentes en matière de bénéfices pour la course à cause de “coûts inattendus”.


  • Les billets les moins chers se vendent désormais à 119$ (contre 385$ il y a 1 mois).

  • Cette baisse de la demande, et même des audiences (-8% sur un an) s’explique notamment par la domination de l’écurie Red Bull qui a déjà ramené la coupe à la maison.


Bref : Malgré tout, la F1 s’est engagée sur les 10 prochaines années avec Las Vegas, et a tout de même promis de générer un impact économique sur la ville estimé à 1,7 milliards de dollars, soit deux à trois fois plus que l’impact du Super Bowl que Vegas accueillera en février 2024. 

Liberty Media réduit ses attentes pour le Grand Prix de Las Vegas
AFP/Wade Vandervort

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Après des mois de teasing, le tout premier Grand-Prix de Formule 1 de Las Vegas se tiendra ce week-end.


Pourquoi on en parle ? Avec ce GP, Liberty Media (propriétaire de la F1) a pris un risque considérable. Mais à force de faire monter la sauce, il n’y a plus de sauce : le bilan financier risque d’être mitigé.


Contexte : Liberty Media a dépensé 4,4 milliards de dollars pour racheter la F1 en 2016. Aujourd’hui, c’est le plus grand empire du sport, estimé à près de 20 milliards. Et cette croissance folle est drivée par la docu-série Netflix “Drive to Survive” qui a amené le sport aux USA (avec le GP d’Austin 2021 qui a réuni 400 000 spectateurs, un record historique pour la F1). 


Rappel : La F1 ne possède ni les équipes, ni les voitures, ni les circuits, mais ils reçoivent entre 20 et 55 millions de dollars par an de la part des pays d’accueil pour accueillir des courses. De leur côté, les pays organisateurs font le gros de leurs bénéfices sur les ventes des billets et quelques sponsors.


Et Las Vegas ? Pour la première fois, Liberty Media ne se contente pas de participer à la course. Le groupe a investi plus de 500 millions de dollars notamment pour construire un circuit ultra moderne qui dispose d’un paddock (l’enceinte réservée aux équipes) de quatre étages (2 800 m2 au total). Et qui dit plus de pays hôte (puisque c’est Liberty Media qui sort le chéquier), dit plus besoin de partager les revenus.


Problème : Le GP de Las Vegas devait être le casse du siècle pour Liberty Media, sauf que les prix des billets et des chambres d’hôtel ont chuté, signe d’une disparition de la hype. Le groupe a donc commencé à réduire ses attentes en matière de bénéfices pour la course à cause de “coûts inattendus”.


  • Les billets les moins chers se vendent désormais à 119$ (contre 385$ il y a 1 mois).

  • Cette baisse de la demande, et même des audiences (-8% sur un an) s’explique notamment par la domination de l’écurie Red Bull qui a déjà ramené la coupe à la maison.


Bref : Malgré tout, la F1 s’est engagée sur les 10 prochaines années avec Las Vegas, et a tout de même promis de générer un impact économique sur la ville estimé à 1,7 milliards de dollars, soit deux à trois fois plus que l’impact du Super Bowl que Vegas accueillera en février 2024. 

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