Pour ceux qui vivent dans une grotte, V. Wembanyama, c’est le jeune basketteur français de 19 ans qui est déjà un phénomène mondial.
- Il a joué son 1er match de NBA mercredi et c’est déjà parti en vrille : les audiences ESPN (chaîne TV américaine) ont atteint des niveaux jamais vus sur un match d’ouverture en 11 ans avec un pic à 4,3 millions de téléspectateurs (+80% sur un an).
- Au-delà du talent incontesté de “Wemby”, le récupérer a été le jackpot pour le club des San Antonio Spurs : la valeur de la franchise aurait augmenté de 500 millions de $ selon A. Wojnarowski, un spécialiste rénommé de la NBA.
Comment c’est possible ? Selon les projections de Frank Miceli, le directeur financier des Spurs, l’arrivée de Wemby fera gagner :
- +96% de croissance des abonnés sur les réseaux sociaux
- +40% des recettes de la billetterie cette saison par rapport à l’an dernier. Le prix moyen d’une place pour aller voir jouer les Spurs cette saison s’élève à 249$, en hausse de 67% sur un selon L’Equipe.
Et c’est pas fini : Wemby stimulera aussi l’économie locale.
- “Ça va entraîner une énorme reprise pour l’économie […] Nous prévoyons déjà d’organiser non seulement les soirées d’ouverture, mais aussi chaque match des Spurs. Ça va être une fête.” a déclaré A. Peña, propriétaire de trois bars à San Antonio
Et à l’international : en France, une hausse de l’audience +220% a également été constatée sur le NBA League Pass par rapport à l’an dernier.
Fun fact : Wemby a aussi relancé un business en perte de vitesse : les cartes de collection.
- Le petit prodige a signé un contrat avec Fanatics, leader mondial dans les «marchandises de sport sous licence», portant sur 99 cartes à collectionner dédicacées par Wemby. Ces cartes se revendent déjà plusieurs dizaines de milliers d’euros sur Ebay.
Bref : La franchise texane a vendu pour 1,2 million de $ de merchandising depuis la draft et la moitié concerne uniquement des produits siglés «Wemby» selon Frank Miceli.
- “Il n’y a pas de comparaison possible. Avec rien de ce que j’ai pu connaître. LeBron James peut-être ? Mais honnêtement, je n’en suis même pas certain, car nous vivions une autre époque”.