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Le code de conduite de l’IA du G7
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Les États du G7 ont défini à quelle sauce les entreprises du secteur de l’intelligence artificielle vont être mangées.


Le Groupe des sept (réunissant 7 puissances économiques majeures) s’est entendu sur les principes directeurs d’un code de conduite (11 recommandations) en faveur d’une IA «sûre, sécurisée et digne de confiance». 


Un peu de contexte : Cette première tentative commune arrive à une période où les gouvernements essayent de trouver la balance entre régulation et $$$. S’ils régulent trop, ils disent adieu aux bénéfices de la révolution (d’autant qu’ils feront fuir les entreprises – qui s’exileront dans les États plus favorables), et s’ils ne régulent pas assez, c’est le Far West :


  • Selon le code, en plus des cyberattaques, l’IA pourrait faciliter le développement des armes chimiques, biologiques et nucléaires en « abaissant les barrières à l’entrée, y compris pour des acteurs non étatiques ». 


Que nous dit le code ? Les entreprises qui le signeront devront notamment :


  • Créer des structures de gouvernance, investir dans des contrôles de sécurité 
  • Garantir la protection de la vie privée
  • Créer un système d’étiquetage pour identifier les contenus générés par l’IA
  • Garantir que le système IA proposé n’a pas de biais discriminants


À noter : Ces commandements reposent pour le moment uniquement sur la bonne volonté des entreprises concernées. En clair, les entreprises qui ne les respectent pas ne seront pas (encore) réprimandées.


Mais le G7 n’est pas le seul à avancer : 


  • En Europe : en attendant son “IA Act”, l’UE opte pour une “une approche favorable à l’innovation (…) qui réduit les charges administratives inutiles pesant sur les entreprises”. Mais Bruno Le Maire a déploré le manque d’investissement privé dans l’IA (seulement 5 milliards d’euros en 2022 contre 50 aux Etats-Unis et 10 en Chine).

  • Aux États-Unis : J. Biden a signé un décret exécutif pour « protéger les Américains des risques potentiels posés par l’IA ». 


Bref : Cap sur le Royaume-Uni qui accueillera mercredi le premier sommet international sur la régulation de l’IA. Une centaine de participants, dont la Chine, et les géants de l’IA OpenAI, Meta et Google.

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Un peu de contexte : Cette première tentative commune arrive à une période où les gouvernements essayent de trouver la balance entre régulation et $$$. S’ils régulent trop, ils disent adieu aux bénéfices de la révolution (d’autant qu’ils feront fuir les entreprises – qui s’exileront dans les États plus favorables), et s’ils ne régulent pas assez, c’est le Far West :


  • Selon le code, en plus des cyberattaques, l’IA pourrait faciliter le développement des armes chimiques, biologiques et nucléaires en « abaissant les barrières à l’entrée, y compris pour des acteurs non étatiques ». 


Que nous dit le code ? Les entreprises qui le signeront devront notamment :


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  • Garantir la protection de la vie privée
  • Créer un système d’étiquetage pour identifier les contenus générés par l’IA
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À noter : Ces commandements reposent pour le moment uniquement sur la bonne volonté des entreprises concernées. En clair, les entreprises qui ne les respectent pas ne seront pas (encore) réprimandées.


Mais le G7 n’est pas le seul à avancer : 


  • En Europe : en attendant son “IA Act”, l’UE opte pour une “une approche favorable à l’innovation (…) qui réduit les charges administratives inutiles pesant sur les entreprises”. Mais Bruno Le Maire a déploré le manque d’investissement privé dans l’IA (seulement 5 milliards d’euros en 2022 contre 50 aux Etats-Unis et 10 en Chine).

  • Aux États-Unis : J. Biden a signé un décret exécutif pour « protéger les Américains des risques potentiels posés par l’IA ». 


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