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La Commission européenne dévoile la liste des technologies à protéger
Charles Platiau/AFP

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La Commission européenne (CE) a dévoilé la liste des technologies à protéger face aux Etats rivaux comme la Chine.


Un peu de contexte : Cette liste s’inscrit dans le cadre de la stratégie européenne de sécurité économique. Annoncée en juin, elle vise à se préparer aux risques de tensions géopolitiques et de dépendances économiques. Et le principal concerné, c’est toujours le même : la Chine.


  • En septembre, la CE a lancé une enquête sur des subventions illégales chinoises aux constructeurs de véhicules électriques sur le territoire chinois. 
  • Hier, le parlement européen a validé certaines mesures de représailles pouvant être utilisées contre un pays utilisant des sanctions économiques pour faire pression sur un membre de l’UE (spécialité de la Chine). 


L’objectif : Mieux contrôler les investissements européens à l’étranger. En clair, l’UE veut limiter l’accès des pays étrangers aux technologies critiques et savoir-faire européens pour préserver ses “intérêts stratégiques et [sa] sécurité” 


  • Les USA, le Japon, le Royaume-Uni et l’Australie ont aussi proposé des mesures similaires pour faire face à la montée en puissance de la Chine. Fin 2022, les USA ont intensifié les contrôles des exportations de semi-conducteurs vers la Chine pour limiter ses progrès technologiques. 


Un peu de recul : Malgré ces sanctions, la Chine ne semble pas impactée. La sortie du  nouveau téléphone Huawei contiendrait une puce électronique de pointe alors que le pays n’était pas censé disposer du savoir-faire nécessaire pour la produire.  


  • Pour y faire face, des députés américains veulent interdire totalement les exportations de technologies vers les entreprises de semi-conducteurs chinoises. 
  • Mais selon le directeur adjoint du think-thank Stimson Center, ces sanctions ne sont pas efficaces : elles poussent la Chine à développer sa propre technologie, ce qui va simplement retarder son progrès. 


Bref : La CE prévoit d’évaluer les risques de fuite de technologies puis de voter en 2024 une liste (oui, encore une) de mesures pour se protéger. Parmi elles, on pourrait voir un contrôle des investissements sortants d’UE ou encore un soutien aux industries et technologies européennes. Et la CE n’exclut pas de rajouter certaines autres technologies critiques à la liste. Affaire à suivre…

La Commission européenne dévoile la liste des technologies à protéger
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La Commission européenne (CE) a dévoilé la liste des technologies à protéger face aux Etats rivaux comme la Chine.


Un peu de contexte : Cette liste s’inscrit dans le cadre de la stratégie européenne de sécurité économique. Annoncée en juin, elle vise à se préparer aux risques de tensions géopolitiques et de dépendances économiques. Et le principal concerné, c’est toujours le même : la Chine.


  • En septembre, la CE a lancé une enquête sur des subventions illégales chinoises aux constructeurs de véhicules électriques sur le territoire chinois. 
  • Hier, le parlement européen a validé certaines mesures de représailles pouvant être utilisées contre un pays utilisant des sanctions économiques pour faire pression sur un membre de l’UE (spécialité de la Chine). 


L’objectif : Mieux contrôler les investissements européens à l’étranger. En clair, l’UE veut limiter l’accès des pays étrangers aux technologies critiques et savoir-faire européens pour préserver ses “intérêts stratégiques et [sa] sécurité” 


  • Les USA, le Japon, le Royaume-Uni et l’Australie ont aussi proposé des mesures similaires pour faire face à la montée en puissance de la Chine. Fin 2022, les USA ont intensifié les contrôles des exportations de semi-conducteurs vers la Chine pour limiter ses progrès technologiques. 


Un peu de recul : Malgré ces sanctions, la Chine ne semble pas impactée. La sortie du  nouveau téléphone Huawei contiendrait une puce électronique de pointe alors que le pays n’était pas censé disposer du savoir-faire nécessaire pour la produire.  


  • Pour y faire face, des députés américains veulent interdire totalement les exportations de technologies vers les entreprises de semi-conducteurs chinoises. 
  • Mais selon le directeur adjoint du think-thank Stimson Center, ces sanctions ne sont pas efficaces : elles poussent la Chine à développer sa propre technologie, ce qui va simplement retarder son progrès. 


Bref : La CE prévoit d’évaluer les risques de fuite de technologies puis de voter en 2024 une liste (oui, encore une) de mesures pour se protéger. Parmi elles, on pourrait voir un contrôle des investissements sortants d’UE ou encore un soutien aux industries et technologies européennes. Et la CE n’exclut pas de rajouter certaines autres technologies critiques à la liste. Affaire à suivre…

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