La Coupe du monde féminine a commencé hier avec la victoire de la Nouvelle-Zélande (pays hôte avec l’Australie) face à la Norvège.
Pourquoi on en parle ? Cette Coupe du monde offrira des primes record en perspective pour toutes les joueuses. Et ça, c’est en partie grâce aux sponsors et aux diffuseurs qui commencent (enfin) à s’intéresser au sport féminin.
Dans les faits : Le prize money de la Coupe du monde féminine représente toujours un quart de celui des hommes (110 millions de dollars contre 440 millions de dollars), mais la tendance pourrait changer dans les années à venir:
- Pour la première fois, chaque joueuse du tournoi a un prize money de 30 000 $ garanti (le prize money global a plus que triplé depuis 2019).
- La chaîne US Fox Sports, qui détient les droits de diffusion dans le pays, a déclaré avoir épuisé la quasi-totalité de son inventaire pub le mois dernier.
Problème : Si la hype pour le sport féminin est on fire dans les pays anglo-saxons, d’autres pays sont un peu moins emballés. Oui, on parle de la France qui n’avait pas trouvé de diffuseur télé à 40 jours de la compétition. Et c’était la même situation dans les principaux pays européens (Allemagne, Italie, et Espagne).
Les raisons ?
- Un décalage horaire avec des matchs qui seront diffusés en plein creux de l’été (20 juillet – 20 août), et des budgets qui crient famine.
- Une période pendant laquelle les principaux diffuseurs français étaient en train de prolonger ou d’acquérir différents droits dans des compétitions sportives bien plus regardées que la Coupe du monde féminine.
M6 et France TV ont finalement trouvé un accord à 6 millions d’euros après avoir répété pendant des mois qu’ils n’avaient pas les moyens de retransmettre la compétition.
Bref : Malgré tout, le chemin est encore long : les joueuses ne gagneront en moyenne que 25 centimes pour chaque dollar gagné par les hommes lors de leur Coupe du monde l’an dernier selon CNN. RDV dimanche à 12h pour le premier match de l’équipe de France face au Cameroun.