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Barbie et Oppenheimer sortent en salle avec une mission : redresser le cinéma
Warner Bros Pictures/Universal Pictures via AP

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Alors, Barbie ou Oppenheimer d’abord ? En vérité, que vous soyez branché poupées ou physique nucléaire, le main character, c’est le box-office.


Pourquoi on en parle ? Aujourd’hui, le monde du cinéma va accueillir les deux bombes les plus attendues de ces dernières années : le film Oppenheimer de Christopher Nolan et Barbie de Greta Gerwig. Le cinéma a retrouvé son souffle en 2023, mais on attend de voir si le box-office va retrouver son dynamisme de la belle époque avant le Covid à l’odeur de pop corn et de billets de 10€.


Dans les faits : Les deux films en concurrence ont deux publics différents et une hype autoure de la “Barbenheimer” qui a boosté les ventes : AMC, la plus grande chaîne de ciné’ du monde, a déclaré que plus de 40 000 personnes ont acheté des billets pour voir les deux films le même jour, contre 20 000 la semaine dernière.


  • Oppenheimer : Le blockbuster de C. Nolan, qui a coûté 100 millions de dollars (sans les coûts marketing), prévoit de générer ≈ 50 millions de dollars en Amérique du nord pour son premier week-end.
  • Barbie : La blockbuster de G. Gerwig, qui a coûté ≈ 145 millions de dollars (sans compter la maison Barbie sur Airbnb avec Ken comme hôte, le burger rose de Burger King et toute la marketing mania autour du film), vise 100 millions en Amérique du nord sur la même période.


Dans le détail : C’est deux salles deux ambiances. Barbie dure moins de 2h contre plus de 3h pour Oppenheimer, ce qui limite le nombre de projections sur le week-end d’ouverture. Oppenheimer a l’avantage d’être diffusé sur la plupart des écrans grand format, qui s’accompagnent aussi d’un billet prix grand format, mais le film sera R-rated (interdit au moins de 17 ans non accompagnés d’un adulte), donc attirera moins de spectateurs.


Dézoom : Ensemble, ils pourraient faire détonner le box-office mondial, ce dont le secteur rêvait cette année pour le rebond du cinéma post-Covid. 


  • Le box-office US a totalisé 4,46 milliards de dollars au 30 juin, en hausse d’environ 20% sur un an, mais à la traîne par rapport à 2019 selon Comscore, tout comme les ventes de billets, en baisse de 21% depuis la belle époque.
  • Même Tom Cruise n’a pas pu accomplir cette mission impossible : malgré le succès de Top-Gun fin 2022, le nouveau Mission Impossible reste en dessous des prévisions pour son week-end d’ouverture à 56,2 millions.


Bref : Le box-office US avait déjà dépassé les 4 milliards de dollars à cette période de l’année en 2018 et 2019. Mais rien n’est joué : en juillet 2008, le chef d’œuvre de C. Nolan “The Dark Knight” sortait au cinéma en tête-à-tête avec le film good vibes “Mamma Mia!”. Le sien était n°1 ce week-end-là, mais les deux films sont devenus des succès historiques. Espérons pour le cinéma que l’histoire se répète 🙂

Barbie et Oppenheimer sortent en salle avec une mission : redresser le cinéma
Warner Bros Pictures/Universal Pictures via AP

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Dans les faits : Les deux films en concurrence ont deux publics différents et une hype autoure de la “Barbenheimer” qui a boosté les ventes : AMC, la plus grande chaîne de ciné’ du monde, a déclaré que plus de 40 000 personnes ont acheté des billets pour voir les deux films le même jour, contre 20 000 la semaine dernière.


  • Oppenheimer : Le blockbuster de C. Nolan, qui a coûté 100 millions de dollars (sans les coûts marketing), prévoit de générer ≈ 50 millions de dollars en Amérique du nord pour son premier week-end.
  • Barbie : La blockbuster de G. Gerwig, qui a coûté ≈ 145 millions de dollars (sans compter la maison Barbie sur Airbnb avec Ken comme hôte, le burger rose de Burger King et toute la marketing mania autour du film), vise 100 millions en Amérique du nord sur la même période.


Dans le détail : C’est deux salles deux ambiances. Barbie dure moins de 2h contre plus de 3h pour Oppenheimer, ce qui limite le nombre de projections sur le week-end d’ouverture. Oppenheimer a l’avantage d’être diffusé sur la plupart des écrans grand format, qui s’accompagnent aussi d’un billet prix grand format, mais le film sera R-rated (interdit au moins de 17 ans non accompagnés d’un adulte), donc attirera moins de spectateurs.


Dézoom : Ensemble, ils pourraient faire détonner le box-office mondial, ce dont le secteur rêvait cette année pour le rebond du cinéma post-Covid. 


  • Le box-office US a totalisé 4,46 milliards de dollars au 30 juin, en hausse d’environ 20% sur un an, mais à la traîne par rapport à 2019 selon Comscore, tout comme les ventes de billets, en baisse de 21% depuis la belle époque.
  • Même Tom Cruise n’a pas pu accomplir cette mission impossible : malgré le succès de Top-Gun fin 2022, le nouveau Mission Impossible reste en dessous des prévisions pour son week-end d’ouverture à 56,2 millions.


Bref : Le box-office US avait déjà dépassé les 4 milliards de dollars à cette période de l’année en 2018 et 2019. Mais rien n’est joué : en juillet 2008, le chef d’œuvre de C. Nolan “The Dark Knight” sortait au cinéma en tête-à-tête avec le film good vibes “Mamma Mia!”. Le sien était n°1 ce week-end-là, mais les deux films sont devenus des succès historiques. Espérons pour le cinéma que l’histoire se répète 🙂

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