Aktionnaire

La Russie suspend sa participation à l’accord sur les céréales de la mer Noire
Andrey Rudakov/Bloomberg

Suivre l'actu en 5 minutes

Recevez l’email qui rendra le suivi de l’actu économique plus agréable. Du lundi au vendredi, restez informé et diverti gratuitement.*

* Cliquez ici pour retrouver nos dernières newsletters.

La Russie a déclaré ce lundi qu’elle suspendait sa participation à l’accord sur les céréales de la mer Noire.


Pourquoi on en parle ? L’ONU et d’autres ONG estiment que l’accord, qui a permis l’exportation de céréales ukrainiennes via la mer Noire malgré le blocus russe, a été crucial pour stabiliser les prix de l’alimentaire dans le monde, dans un contexte de crise alimentaire. Concrètement, la sécurité alimentaire mondiale est en jeu.


Contexte : L’Ukraine fait partie des trois premiers exportateurs mondiaux d’orge, de maïs et d’huile de colza. C’est aussi de loin le plus grand exportateur d’huile de tournesol (46% des exportations mondiales). Et depuis sa signature en juillet 2022, cet accord a garanti le passage de plus de 32 millions de tonnes métriques de denrées alimentaires depuis les ports ukrainiens.


  • Cet accord, qui avait été facilité par l’ONU et le gouvernement turque, a été prolongé plusieurs fois sur des délais de plus en plus courts. 


Pourquoi la Russie a rage quit ? Non pas à cause des attaques ukrainiennes en Crimée, mais à cause de ses conditions qui “n’ont pas été remplies”. Moscou s’est plaint que l’accord a bénéficié à l’Ukraine plus qu’à la Russie, touchée par les sanctions occidentales qui limitent ses exportations d’engrais et de blé vers les marchés étrangers. 


Quel impact pour nous ? La décision pourrait faire grimper les prix des denrées alimentaires, mais les pays développés seront moins exposés aux retombées malgré tout. Les plus grandes victimes seront les pays pauvres. 


  • “Cette décision sera ressentie le plus douloureusement par les 349 millions de personnes dans le monde confrontées à l’insécurité alimentaire” a déclaré D. Miliband, président de l’International Rescue Committee. 


Un peu de recul : les prix du blé sont en baisse de 52% par rapport aux records de mars 2022 après l’invasion de l’Ukraine, et les prix du maïs sont inférieurs de 38% comparé aux niveaux d’avril 2022, lorsqu’ils ont atteint un all time high de 10 ans. Disons donc qu’on a un peu de marge.


Bref : Moscou a déclaré être prêt à reconsidérer l’accord lorsque ses conditions seront remplies, et l’espoir repose désormais sur le président turc Recep Tayyip Erdogan qui doit rencontrer en août son homologue russe.

La Russie suspend sa participation à l’accord sur les céréales de la mer Noire
Andrey Rudakov/Bloomberg

Suivre l'actu en 5 minutes

En 5 minutes de lecture tous les matins du lundi au vendredi, devenez incollable. Gratuitement.

La Russie a déclaré ce lundi qu’elle suspendait sa participation à l’accord sur les céréales de la mer Noire.


Pourquoi on en parle ? L’ONU et d’autres ONG estiment que l’accord, qui a permis l’exportation de céréales ukrainiennes via la mer Noire malgré le blocus russe, a été crucial pour stabiliser les prix de l’alimentaire dans le monde, dans un contexte de crise alimentaire. Concrètement, la sécurité alimentaire mondiale est en jeu.


Contexte : L’Ukraine fait partie des trois premiers exportateurs mondiaux d’orge, de maïs et d’huile de colza. C’est aussi de loin le plus grand exportateur d’huile de tournesol (46% des exportations mondiales). Et depuis sa signature en juillet 2022, cet accord a garanti le passage de plus de 32 millions de tonnes métriques de denrées alimentaires depuis les ports ukrainiens.


  • Cet accord, qui avait été facilité par l’ONU et le gouvernement turque, a été prolongé plusieurs fois sur des délais de plus en plus courts. 


Pourquoi la Russie a rage quit ? Non pas à cause des attaques ukrainiennes en Crimée, mais à cause de ses conditions qui “n’ont pas été remplies”. Moscou s’est plaint que l’accord a bénéficié à l’Ukraine plus qu’à la Russie, touchée par les sanctions occidentales qui limitent ses exportations d’engrais et de blé vers les marchés étrangers. 


Quel impact pour nous ? La décision pourrait faire grimper les prix des denrées alimentaires, mais les pays développés seront moins exposés aux retombées malgré tout. Les plus grandes victimes seront les pays pauvres. 


  • “Cette décision sera ressentie le plus douloureusement par les 349 millions de personnes dans le monde confrontées à l’insécurité alimentaire” a déclaré D. Miliband, président de l’International Rescue Committee. 


Un peu de recul : les prix du blé sont en baisse de 52% par rapport aux records de mars 2022 après l’invasion de l’Ukraine, et les prix du maïs sont inférieurs de 38% comparé aux niveaux d’avril 2022, lorsqu’ils ont atteint un all time high de 10 ans. Disons donc qu’on a un peu de marge.


Bref : Moscou a déclaré être prêt à reconsidérer l’accord lorsque ses conditions seront remplies, et l’espoir repose désormais sur le président turc Recep Tayyip Erdogan qui doit rencontrer en août son homologue russe.

Suivez l'actu en 5 minutes

Recevez l’email qui rendra le suivi de l’actu business et financière plus agréable. Du lundi au vendredi. Et c’est gratuit.

Suivez l'actu en 5 minutes

Recevez l’email qui rendra le suivi de l’actu business et financière plus agréable. Du lundi au vendredi. Et c’est gratuit.