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Fin du 1er semestre : le bilan pour les marchés
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Les marchés US sont fermés aujourd’hui pour l’Independance day, donc on en profite pour tirer un bilan de ce premier semestre. 


  • S&P 500 : +16,38%
  • CAC 40 : +12,21%
  • Nasdaq : +38,75% (meilleur 1er semestre de tous les temps)
  • Dow Jones : +3,84%
  • Bitcoin : +85,06%


Pourquoi on en parle ? Avec la fermeture de la bourse américaine, les investisseurs viennent d’entrer au vestiaire comme une équipe de foot qui mène 3-0 à la mi-temps. Malgré des pronostics de fin du monde, qu’on aurait pu compter en milliers pour l’année 2023, jusqu’ici… tout va bien. Et le marché espère maintenant que ce premier semestre donnera le ton pour la deuxième moitié de l’année. 


Comment en est-on arrivé là ? Personne n’y croyait en début d’année, mais la désinflation – un scénario improbable il y a six mois dans lequel l’inflation diminue sans récession – s’est réalisée. Ok, le processus est lent, et l’inflation reste bien au-dessus des objectifs des Banques centrales américaines et européennes, mais quoi qu’il en soit, l’inflation ralentit.


  • Aux États-Unis, l’inflation a ralenti en mai à 3,8% sur un an, contre 4,3% le mois d’avant, selon l’indice PCE publié vendredi, mesure privilégiée par la banque centrale américaine. Sur le vieux continent, la zone euro est tombée à 5,5% en juin, après 6,1% en mai.


Plus encore : Les employeurs américains ont ajouté en moyenne 314 000 emplois par mois depuis le début de l’année, un chiffre historiquement solide qui a permis de booster les marchés cette année. Pour rappel, un marché de l’emploi en bonne santé signifie que l’économie est en bonne santé. Même chose pour le taux de chômage à 3,7% en mai aux USA, et à 6,5% en zone euro, un plus bas historique.


  • N’oublions pas non plus la vague IA qui est venue soulever les marchés américains, ce qui permet au Nasdaq de toucher les étoiles et au S&P d’afficher sa meilleure perf sur un premier semestre depuis 2019.


Bref : Les indicateurs sont au vert, mais n’oublions pas que l’inflation sous-jacente (qui exclut les prix volatils de l’énergie et de l’alimentaire) reste élevée, et que l’indice du S&P est porté par 7 grandes entreprises seulement. Sans elles, l’indice n’aurait augmenté que de 3%. Dédicace à Nvidia (+ 195% sur le semestre).

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Les marchés US sont fermés aujourd’hui pour l’Independance day, donc on en profite pour tirer un bilan de ce premier semestre. 


  • S&P 500 : +16,38%
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  • Nasdaq : +38,75% (meilleur 1er semestre de tous les temps)
  • Dow Jones : +3,84%
  • Bitcoin : +85,06%


Pourquoi on en parle ? Avec la fermeture de la bourse américaine, les investisseurs viennent d’entrer au vestiaire comme une équipe de foot qui mène 3-0 à la mi-temps. Malgré des pronostics de fin du monde, qu’on aurait pu compter en milliers pour l’année 2023, jusqu’ici… tout va bien. Et le marché espère maintenant que ce premier semestre donnera le ton pour la deuxième moitié de l’année. 


Comment en est-on arrivé là ? Personne n’y croyait en début d’année, mais la désinflation – un scénario improbable il y a six mois dans lequel l’inflation diminue sans récession – s’est réalisée. Ok, le processus est lent, et l’inflation reste bien au-dessus des objectifs des Banques centrales américaines et européennes, mais quoi qu’il en soit, l’inflation ralentit.


  • Aux États-Unis, l’inflation a ralenti en mai à 3,8% sur un an, contre 4,3% le mois d’avant, selon l’indice PCE publié vendredi, mesure privilégiée par la banque centrale américaine. Sur le vieux continent, la zone euro est tombée à 5,5% en juin, après 6,1% en mai.


Plus encore : Les employeurs américains ont ajouté en moyenne 314 000 emplois par mois depuis le début de l’année, un chiffre historiquement solide qui a permis de booster les marchés cette année. Pour rappel, un marché de l’emploi en bonne santé signifie que l’économie est en bonne santé. Même chose pour le taux de chômage à 3,7% en mai aux USA, et à 6,5% en zone euro, un plus bas historique.


  • N’oublions pas non plus la vague IA qui est venue soulever les marchés américains, ce qui permet au Nasdaq de toucher les étoiles et au S&P d’afficher sa meilleure perf sur un premier semestre depuis 2019.


Bref : Les indicateurs sont au vert, mais n’oublions pas que l’inflation sous-jacente (qui exclut les prix volatils de l’énergie et de l’alimentaire) reste élevée, et que l’indice du S&P est porté par 7 grandes entreprises seulement. Sans elles, l’indice n’aurait augmenté que de 3%. Dédicace à Nvidia (+ 195% sur le semestre).

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