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La zone euro entre en récession
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Ce qui devait arriver arriva : la zone euro est entrée en récession.


Un peu de contexte : De nombreux économistes prédisent une récession depuis des mois, sauf qu’elle n’était encore jamais arrivée. Et cette récession, elle vient poser quelques problèmes au plan de la BCE qui s’était mis en mode super sayen face à l’inflation. 


Pour rappel, on parle de récession lorsque l’économie d’un pays ou d’une zone affiche une croissance négative sur deux trimestres de suite. 


Dans les faits : le PIB de la zone euro s’est contracté de 0,1% au premier trimestre 2023, selon l’estimation révisée par Eurostat. 


Comment en est-on arrivé là ? 


  • Le Real a perdu Benzema, et le trimestre dernier, la zone euro a perdu son Mbappé (l’Allemagne). Le pays est entré en récession avec un recul cumulé de 0,8 point de pourcentage de PIB sur deux trimestres. “Sans l’Allemagne, on ne serait pas en récession” a déclaré Gilles Moec, chef économiste d’Axa IM.


Dans le détail : L’activité de l’Allemagne reste inférieure à son niveau d’avant la pandémie, alors que celle du reste du continent est bien au-dessus. Ce flop s’explique notamment par la dépendance de l’Allemagne à la Russie qui a emmené l’inflation to the moon, ce qui a entraîné une forte baisse de la consommation des ménages (- 1,2 % au dernier trimestre).


  • La deuxième raison, c’est la politique de la BCE (l’institution a remonté ses taux pour la 7ème fois de suite début mai, ce qui porte atteinte à l’emprunt, donc à la consommation, donc à la croissance). 


Et maintenant ? Si ces derniers jours, la présidente de la BCE, C. Lagarde, a déclaré qu’elle n’en avait pas fini avec nous concernant les remontées de taux, cette nouvelle de la récession en Europe pourrait faire bouger les lignes… 


Bref : Malgré tout, cette récession est tellement minime qu’elle ne devrait avoir aucun impact sur l’économie. Bert Colijn, économiste chez ING, préfère parler d’une « large stagnation » de l’économie. Mais les choses pourraient se corser si la BCE continue ses hausses de taux encore trop longtemps. Affaire à suivre…

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Pour rappel, on parle de récession lorsque l’économie d’un pays ou d’une zone affiche une croissance négative sur deux trimestres de suite. 


Dans les faits : le PIB de la zone euro s’est contracté de 0,1% au premier trimestre 2023, selon l’estimation révisée par Eurostat. 


Comment en est-on arrivé là ? 


  • Le Real a perdu Benzema, et le trimestre dernier, la zone euro a perdu son Mbappé (l’Allemagne). Le pays est entré en récession avec un recul cumulé de 0,8 point de pourcentage de PIB sur deux trimestres. “Sans l’Allemagne, on ne serait pas en récession” a déclaré Gilles Moec, chef économiste d’Axa IM.


Dans le détail : L’activité de l’Allemagne reste inférieure à son niveau d’avant la pandémie, alors que celle du reste du continent est bien au-dessus. Ce flop s’explique notamment par la dépendance de l’Allemagne à la Russie qui a emmené l’inflation to the moon, ce qui a entraîné une forte baisse de la consommation des ménages (- 1,2 % au dernier trimestre).


  • La deuxième raison, c’est la politique de la BCE (l’institution a remonté ses taux pour la 7ème fois de suite début mai, ce qui porte atteinte à l’emprunt, donc à la consommation, donc à la croissance). 


Et maintenant ? Si ces derniers jours, la présidente de la BCE, C. Lagarde, a déclaré qu’elle n’en avait pas fini avec nous concernant les remontées de taux, cette nouvelle de la récession en Europe pourrait faire bouger les lignes… 


Bref : Malgré tout, cette récession est tellement minime qu’elle ne devrait avoir aucun impact sur l’économie. Bert Colijn, économiste chez ING, préfère parler d’une « large stagnation » de l’économie. Mais les choses pourraient se corser si la BCE continue ses hausses de taux encore trop longtemps. Affaire à suivre…

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