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L’inflation ralentit en France
Eric Lee/Bloomberg

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Il n’y a pas que les Français qui ont chuté à Roland Garros hier. L’inflation a aussi nettement ralenti en France en mai pour s’établir à 5,1% sur un an, son plus bas niveau sur un an


Pourquoi on en parle ? Selon le gouverneur de la Banque de France F. Villeroy de Galhau, la hausse des prix a probablement dépassé son pic et devrait donc baisser en France d’ici la fin de l’année.


  • “C’est la première fois depuis plusieurs mois que nous voyons que l’inflation ralentit en France […] Il y a un certain nombre de prix qui vont commencer à baisser.” a déclaré Bruno Le Maire.


Dans les faits : Après avoir atteint 5,9% en avril et plus de 6% en début d’année, l’inflation a marqué le ralentissement le plus fort à 5,1%, en dessous des estimations  de 5,7%. Seul le tabac continue de fumer le portefeuille des Français avec une hausse des prix de près de 10% sur un an en mai.


Comment en est-on arrivé là ? Le ralentissement a été drivé par la baisse surprise des prix de l’énergie, la baisse attendue de l’alimentaire et des services.


  • Les services : +3 % en mai contre +3,2 % en avril.
  • Les produits alimentaires : +14,8% contre 15,8% en avril.
  • L’énergie : 2% sur un an en mai, contre 6,8% en avril et une hausse à deux chiffres ces derniers mois.
  • “Une partie de cela peut sans doute être attribuée aux premiers effets de la politique monétaire […] Mais je le dis avec prudence.” a déclaré Villeroy de Galhau qui siège également au conseil des gouverneurs de la BCE.


Et maintenant ? Deux questions se posent.


  • La BCE a relevé ses taux d’intérêt de 3,75 points de pourcentage cette année, et les analystes s’attendent à ce qu’elle poursuive avec une hausse de 0,25 point en juin et juillet. Certains politiques ont déclaré qu’une nouvelle hausse en septembre pourrait être nécessaire, mais c’est un bon signe malgré tout.
  • Pour notre portefeuille, c’est B. Le Maire qui s’en occupe. Le ministre de l’économie a laissé aux industriels jusqu’à fin mai – début juin pour qu’on puisse ressentir cette baisse de l’inflation dans les rayons. Globalement, il peut s’écouler plusieurs mois, voire trimestres, avant que l’on puisse ressentir la baisse des prix. 


Bref : La France n’est pas seule. L’Allemagne a affiché une inflation à 6,1% également au plus bas depuis un an et l’Espagne, en tête du classement, a vu la hausse des prix ralentir à 3,2 % sur un an en mai.

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Il n’y a pas que les Français qui ont chuté à Roland Garros hier. L’inflation a aussi nettement ralenti en France en mai pour s’établir à 5,1% sur un an, son plus bas niveau sur un an


Pourquoi on en parle ? Selon le gouverneur de la Banque de France F. Villeroy de Galhau, la hausse des prix a probablement dépassé son pic et devrait donc baisser en France d’ici la fin de l’année.


  • “C’est la première fois depuis plusieurs mois que nous voyons que l’inflation ralentit en France […] Il y a un certain nombre de prix qui vont commencer à baisser.” a déclaré Bruno Le Maire.


Dans les faits : Après avoir atteint 5,9% en avril et plus de 6% en début d’année, l’inflation a marqué le ralentissement le plus fort à 5,1%, en dessous des estimations  de 5,7%. Seul le tabac continue de fumer le portefeuille des Français avec une hausse des prix de près de 10% sur un an en mai.


Comment en est-on arrivé là ? Le ralentissement a été drivé par la baisse surprise des prix de l’énergie, la baisse attendue de l’alimentaire et des services.


  • Les services : +3 % en mai contre +3,2 % en avril.
  • Les produits alimentaires : +14,8% contre 15,8% en avril.
  • L’énergie : 2% sur un an en mai, contre 6,8% en avril et une hausse à deux chiffres ces derniers mois.
  • “Une partie de cela peut sans doute être attribuée aux premiers effets de la politique monétaire […] Mais je le dis avec prudence.” a déclaré Villeroy de Galhau qui siège également au conseil des gouverneurs de la BCE.


Et maintenant ? Deux questions se posent.


  • La BCE a relevé ses taux d’intérêt de 3,75 points de pourcentage cette année, et les analystes s’attendent à ce qu’elle poursuive avec une hausse de 0,25 point en juin et juillet. Certains politiques ont déclaré qu’une nouvelle hausse en septembre pourrait être nécessaire, mais c’est un bon signe malgré tout.
  • Pour notre portefeuille, c’est B. Le Maire qui s’en occupe. Le ministre de l’économie a laissé aux industriels jusqu’à fin mai – début juin pour qu’on puisse ressentir cette baisse de l’inflation dans les rayons. Globalement, il peut s’écouler plusieurs mois, voire trimestres, avant que l’on puisse ressentir la baisse des prix. 


Bref : La France n’est pas seule. L’Allemagne a affiché une inflation à 6,1% également au plus bas depuis un an et l’Espagne, en tête du classement, a vu la hausse des prix ralentir à 3,2 % sur un an en mai.

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