“N” pourrait être la prochaine lettre greffée à l’acronyme GAFAM. 

Un peu de contexte : vous le savez, l’intelligence artificielle est la nouvelle tendance. Parmi les entreprises spécialisées dans le secteur, une certaine Nvidia attire particulièrement l’attention. 

• La semaine dernière, l’entreprise a publié un bilan trimestriel plutôt (très) bon : Nvidia prévoit de générer environ 11 milliards de dollars sur le trimestre en cours, soit plus de 50% de plus que les estimations de Wall Street. 
  

Évidemment, ce bilan a fait baver les investisseurs : l’action a explosé de 25%. En clair, la capitalisation de l’entreprise a augmenté d’environ 200 milliards de dollars et est à deux doigts de rejoindre le club privé des entreprises valorisées à plus de 1000 milliards (seuls Apple, Microsoft, Alphabet et Amazon peuvent prendre un verre dans le club des 12 zéros).

Pourquoi autant de hype ? L’IA est clairement la ruée vers l’or, et ce qu’on a compris ces derniers jours, c’est que Nvidia est l’entreprise qui vend les pioches : l’entreprise fabrique les puces utilisées pour entraîner les modèles d’IA comme ChatGPT.

Et aujourd’hui, la demande explose : la mode de l’IA touche les entreprises (qui tentent de caler le mot “IA” dans leurs présentations pour attirer les investisseurs)… ce qui ne fait qu’augmenter la demande de puces Nvidia. Selon le PDG de Nvidia, Jensen Huang (désormais très riche) l’équivalent de 1000 milliards de dollars d’équipements de centres de données obsolètes devraient être remplacés par de nouvelles puces.

• En clair, Nvidia bénéficie des attentes élevées des investisseurs tout en jouissant d’une croissance des bénéfices et des ventes. 
  

Bref : L’avenir de l’IA dépend de la vitesse à laquelle les puces peuvent être développées, et les entreprises qui le font déjà, comme Nvidia, ont une longueur d’avance. “Nous n’avons tout simplement aucun précédent historique pour l’ampleur de ce potentiel.” a déclaré un analyste de Morgan Stanley.