La séance : une reprise économique chinoise un peu fébrile, l’impasse sur le plafond de la dette américaine ou encore des membres de banques centrales en désaccord sur les perspectives concernant les taux… Face à cette avalanche d’incertitudes, le marché n’y voit plus très clair. Aujourd’hui, de nombreux discours de membres de la BCE (banque centrale européenne) sont attendus, en espérant qu’ils permettent aux investisseurs d’y voir un peu moins flou.
Côté US : comme en Europe, les volumes d’échanges sont faibles et montrent bien que le moral des investisseurs n’y est pas. En cause, le niveau de consommation des ménages est resté soutenu en avril malgré les risques de ralentissement économique. Une résilience qui ne plaît pas au marché, craignant que le taux de la Fed (banque centrale américaine) reste élevé plus longtemps que prévu. En clair, l’espoir d’une baisse de taux d’ici la fin de l’année est de moins en moins plausible.
Côté valeurs : Bouygues avait sorti le chéquier pour une acquisition à 6 milliards € qui passe mal pour le marché. Le rachat d’Equans (société de services techniques, ventilation…), qui vient s’ajouter au catalogue déjà bien diversifié du groupe, pèse sur ses résultats. La raison : le manque de rentabilité et le travail considérable à accomplir pour espérer redresser l’entreprise.
Crypto : les volumes d’échanges ont chuté de plus de 30% depuis un mois sur le Bitcoin selon Coindesk. Comme pour les marchés boursiers, l’incertitude est bien présente, d’autant que les cryptos sont toujours très sensibles aux propos tenus par les banques centrales. Bref, les investisseurs se tiennent à l’écart des actifs les plus risqués, même s’il faut dire que le Bitcoin tient la route pour le moment en se reposant sur les 27 000 $.
