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Sam Altman témoigne devant le Congrès sur les dangers de l’IA
Eric Lee/Bloomberg

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Sam Altman, le patron d’OpenAI aka “Monsieur IA”, a témoigné hier face au Congrès.


Pourquoi on en parle ? On a pris l’habitude de voir les patrons des GAFAM venir témoigner devant le Congrès (l’institution qui débat et vote les lois aux US) pour expliquer qu’ils n’avaient rien à se reprocher. Mais cette fois-ci, S. Altman est venu demander au Congrès d’élaborer plus de régulation sur l’IA, un move qui a été qualifié “d’historique” par l’un des Sénateurs présents.


Fun fact : Le sénateur américain R. Blumenthal a inauguré le témoignage par un texte rédigé par ChatGPT et récité par une IA imitant sa voix pour montrer les dangers de la technologie. 


S. Altman, qui avait dîné avec une soixantaine de législateurs au Capitole la veille de son témoignage, a pu comprendre les enjeux, et apporté des réponses plus “humaines” que ses prédécesseurs.


  • “Ma pire crainte est que nous, l’industrie tech, causions un préjudice important au monde […] Si cette technologie tourne mal… Elle peut très mal tourner”.


La question centrale du débat : comment ne pas reproduire les mêmes erreurs qu’à l’époque de l’émergence des réseaux sociaux ?


En l’occurrence, le sujet porte sur le fameux article 230 de la loi sur la Communications Decency Act, qui est la loi ultime des GAFAM puisqu’il permet aux plateformes comme Google, Meta, etc. de se dédouaner du contenu publié par ses utilisateurs. Cette loi, utilisée comme un totem d’immunité par les GAFAM, a joué un rôle important dans la fondation de l’Internet actuel. 


L’article 230 a favorisé la croissance des plateformes en ligne et permis aux plateformes de mettre en œuvre des politiques de modération sans craindre d’être poursuivies en justice pour le contenu publié par les utilisateurs. Cette protection juridique a joué un rôle déterminant dans l’établissement de la liberté d’expression et de l’innovation sur internet.


Bref : Altman a fait comprendre que l’IA générative était différente et qu’elle nécessitait une solution politique faite sur mesure : “Cela ne peut pas être l’ère du move fast and break things” – célèbre mantra de M. Zuckerberg aux débuts de Facebook – a déclaré C. Montgomery, d’IBM.

Sam Altman témoigne devant le Congrès sur les dangers de l’IA
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Pourquoi on en parle ? On a pris l’habitude de voir les patrons des GAFAM venir témoigner devant le Congrès (l’institution qui débat et vote les lois aux US) pour expliquer qu’ils n’avaient rien à se reprocher. Mais cette fois-ci, S. Altman est venu demander au Congrès d’élaborer plus de régulation sur l’IA, un move qui a été qualifié “d’historique” par l’un des Sénateurs présents.


Fun fact : Le sénateur américain R. Blumenthal a inauguré le témoignage par un texte rédigé par ChatGPT et récité par une IA imitant sa voix pour montrer les dangers de la technologie. 


S. Altman, qui avait dîné avec une soixantaine de législateurs au Capitole la veille de son témoignage, a pu comprendre les enjeux, et apporté des réponses plus “humaines” que ses prédécesseurs.


  • “Ma pire crainte est que nous, l’industrie tech, causions un préjudice important au monde […] Si cette technologie tourne mal… Elle peut très mal tourner”.


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En l’occurrence, le sujet porte sur le fameux article 230 de la loi sur la Communications Decency Act, qui est la loi ultime des GAFAM puisqu’il permet aux plateformes comme Google, Meta, etc. de se dédouaner du contenu publié par ses utilisateurs. Cette loi, utilisée comme un totem d’immunité par les GAFAM, a joué un rôle important dans la fondation de l’Internet actuel. 


L’article 230 a favorisé la croissance des plateformes en ligne et permis aux plateformes de mettre en œuvre des politiques de modération sans craindre d’être poursuivies en justice pour le contenu publié par les utilisateurs. Cette protection juridique a joué un rôle déterminant dans l’établissement de la liberté d’expression et de l’innovation sur internet.


Bref : Altman a fait comprendre que l’IA générative était différente et qu’elle nécessitait une solution politique faite sur mesure : “Cela ne peut pas être l’ère du move fast and break things” – célèbre mantra de M. Zuckerberg aux débuts de Facebook – a déclaré C. Montgomery, d’IBM.

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