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Emmanuel Macron présente pour réindustrialiser la France
Yoan Valat/AFP

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Pendant que la Chine et les États-Unis se font la guerre, l’Europe et la France se contentaient jusque-là de regarder depuis les tribunes. Mais hier, E. Macron a tenu une table ronde à l’Élysée. Le thème : “Accélérer notre réindustrialisation”. 


Pourquoi on en parle ? Pour tourner la page de la “mère des réformes”, E. Macron a annoncé “la mère des batailles” avec son projet de “loi industrie verte” lors de cet événement qui regroupait acteurs industriels, chefs d’entreprises, élus, représentants d’associations et ministres. Et c’était l’occasion de faire un point sur la stratégie face aux Chinois et Américains qui se tournent progressivement vers le protectionnisme.


Dans les grandes lignes :


  • 700 millions d’euros pour améliorer les formations aux « métiers d’avenir »
  • Accélérer les délais d’obtention des permis divisés par deux pour accélérer la validation des projets industriels.
  • Un changement des critères d’attribution du bonus automobile
  • Création d’un crédit d’impôt « industrie verte »


Parmi les annonces, les deux dernières de cette liste ont retenu l’attention puisqu’elles se rapprochent de ce qu’ont fait la Chine et les USA. 


  • Montrer qui est le patron : Le bonus auto (aide financière permettant d’acheter un véhicule propre) sera conditionné à l’empreinte carbone des véhicules concernés. L’objectif : ne plus subventionner des véhicules chinois dont l’impact environnemental est nettement plus élevé qu’un européen.
  • Attirer le capital et les talents : Pour “rivaliser” avec les USA, E. Macron a annoncé la création d’un crédit d’impôt industrie verte. Ce mécanisme, similaire à l’IRA des USA, permettra de déclencher « 20 milliards d’euros d’investissements d’ici 2030 » dans l’hexagone et dans des tech ciblées.


Rappel : L’IRA (Inflation Reduction Act) menace l’industrie mondiale en offrant des subventions massives et autres avantages aux entreprises qui produisent aux USA.


Où en sommes-nous ? La France est 22e (sur 27) en termes de part de l’emploi industriel dans l’emploi total, et son déficit commercial a atteint un record absolu en 2022. Malgré sa place en tribune, la France a d’autres points forts : pour la 4ème année consécutive, la France est la destination préférée des investisseurs étrangers, loin devant le Royaume-Uni et l’Allemagne.


Bref : « La France s’est davantage désindustrialisée que les autres pays en Europe» et a « créé des dépendances […] Nous n’avons pas vocation à devenir les consommateurs de l’industrie américaine » a déclaré le président, qui se rendra à Dunkerque pour parler réindustrialisation et investissements, de retour à Paris pour le sommet Choose France où il s’étendra sur le sex appeal de la France. On vous tient au courant.

Emmanuel Macron présente pour réindustrialiser la France
Yoan Valat/AFP

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Pendant que la Chine et les États-Unis se font la guerre, l’Europe et la France se contentaient jusque-là de regarder depuis les tribunes. Mais hier, E. Macron a tenu une table ronde à l’Élysée. Le thème : “Accélérer notre réindustrialisation”. 


Pourquoi on en parle ? Pour tourner la page de la “mère des réformes”, E. Macron a annoncé “la mère des batailles” avec son projet de “loi industrie verte” lors de cet événement qui regroupait acteurs industriels, chefs d’entreprises, élus, représentants d’associations et ministres. Et c’était l’occasion de faire un point sur la stratégie face aux Chinois et Américains qui se tournent progressivement vers le protectionnisme.


Dans les grandes lignes :


  • 700 millions d’euros pour améliorer les formations aux « métiers d’avenir »
  • Accélérer les délais d’obtention des permis divisés par deux pour accélérer la validation des projets industriels.
  • Un changement des critères d’attribution du bonus automobile
  • Création d’un crédit d’impôt « industrie verte »


Parmi les annonces, les deux dernières de cette liste ont retenu l’attention puisqu’elles se rapprochent de ce qu’ont fait la Chine et les USA. 


  • Montrer qui est le patron : Le bonus auto (aide financière permettant d’acheter un véhicule propre) sera conditionné à l’empreinte carbone des véhicules concernés. L’objectif : ne plus subventionner des véhicules chinois dont l’impact environnemental est nettement plus élevé qu’un européen.
  • Attirer le capital et les talents : Pour “rivaliser” avec les USA, E. Macron a annoncé la création d’un crédit d’impôt industrie verte. Ce mécanisme, similaire à l’IRA des USA, permettra de déclencher « 20 milliards d’euros d’investissements d’ici 2030 » dans l’hexagone et dans des tech ciblées.


Rappel : L’IRA (Inflation Reduction Act) menace l’industrie mondiale en offrant des subventions massives et autres avantages aux entreprises qui produisent aux USA.


Où en sommes-nous ? La France est 22e (sur 27) en termes de part de l’emploi industriel dans l’emploi total, et son déficit commercial a atteint un record absolu en 2022. Malgré sa place en tribune, la France a d’autres points forts : pour la 4ème année consécutive, la France est la destination préférée des investisseurs étrangers, loin devant le Royaume-Uni et l’Allemagne.


Bref : « La France s’est davantage désindustrialisée que les autres pays en Europe» et a « créé des dépendances […] Nous n’avons pas vocation à devenir les consommateurs de l’industrie américaine » a déclaré le président, qui se rendra à Dunkerque pour parler réindustrialisation et investissements, de retour à Paris pour le sommet Choose France où il s’étendra sur le sex appeal de la France. On vous tient au courant.

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