Aktionnaire

Toujours pas de récession pour la zone euro
Yann Schreiber/AFP

Suivre l'actu en 5 minutes

Recevez l’email qui rendra le suivi de l’actu économique plus agréable. Du lundi au vendredi, restez informé et diverti gratuitement.*

* Cliquez ici pour retrouver nos dernières newsletters.

On vous avait prévenu : la semaine est chargée. Et elle commence plutôt bien : la zone euro a calmé tout le monde avec une croissance positive pour clôturer 2022.


Pourquoi on en parle ? De votre oncle à l’expert en physique nucléaire sur BFMTV, tout le monde prédit une récession historique pour 2023 depuis quelques mois. Mais les données, pour le moment, disent le contraire et les Banque centrales, comme les investisseurs, font face à une situation assez floue entre les perspectives de récession et l’espoir du rebond fin 2023-2024. Dans le détail : 


  • La croissance de l’activité économique française a atteint 2,6% en 2022 (selon l’Insee) contre 2,5% attendu. 
  • La zone euro éloigne de peu les craintes de récession au 4ème trimestre 2022 grâce à une croissance du PIB de +0,1%.


Pourquoi c’est une surprise ? La zone euro est en train de se faire tacler dans tous les sens entre l’inflation et l’invasion de l’Ukraine. Pour lutter contre l’inflation, alimentée par la crise en Ukraine, la BCE (Banque centrale européenne) tente depuis quelques mois d’éteindre le feu avec la hausse des taux d’intérêt. 


Rappel : ↑ inflation => ↑ taux d’intérêt par la Banque centrale => ↑ coût de l’emprunt => ↓ consommation => potentielle récession. 


Mais malgré l’inflation qui fait transpirer, les actions de la BCE et l’invasion de l’Ukraine, la zone euro a réussi à contrer tous les pronostics (notamment en Espagne et en France). 


Et maintenant ? Les Banques centrales, américaines et européennes, donneront leur décision de politique monétaire cette semaine (Fed ce soir et BCE demain). Concrètement, elles devraient nous annoncer qu’elles relèvent une énième fois les taux : +0,25 point de pourcentage côté Fed et +0,50 côté BCE.


Quel impact sur notre portefeuille ? 

Aux US : Les investisseurs suivront de près la conférence de presse de J. Powell, président de la Fed. Le but est de trouver tout indice qui pourrait laisser entendre que la Fed pourrait encore ralentir la hausse des taux, voire envisager une pause. Si jamais Powell se montre rassurant et optimiste, les investisseurs s’en donneront à cœur joie. 


En Europe : C. Lagarde (présidente de la BCE) va sans doute mettre un froid sur les marchés à cause de l’inflation qui reste encore trop élevée. Par exemple, en France, la hausse des prix à la consommation s’est légèrement accélérée à 6% sur un an et la croissance allemande a baissé fin 2022 à la surprise générale. En clair, on n’est toujours pas sorti de l’auberge alors que les USA semblent être en meilleure posture avec un ralentissement net de l’inflation.


Bref : La zone euro écarte pour le moment les craintes d’une potentielle récession mais elle n’est pas encore sortie de l’auberge. Les décisions de politique monétaire, suivies des conférences de presse, vont nous éclairer sur la sauce à laquelle on va être mangé pour les mois à venir.

Toujours pas de récession pour la zone euro
Yann Schreiber/AFP

Suivre l'actu en 5 minutes

En 5 minutes de lecture tous les matins du lundi au vendredi, devenez incollable. Gratuitement.

On vous avait prévenu : la semaine est chargée. Et elle commence plutôt bien : la zone euro a calmé tout le monde avec une croissance positive pour clôturer 2022.


Pourquoi on en parle ? De votre oncle à l’expert en physique nucléaire sur BFMTV, tout le monde prédit une récession historique pour 2023 depuis quelques mois. Mais les données, pour le moment, disent le contraire et les Banque centrales, comme les investisseurs, font face à une situation assez floue entre les perspectives de récession et l’espoir du rebond fin 2023-2024. Dans le détail : 


  • La croissance de l’activité économique française a atteint 2,6% en 2022 (selon l’Insee) contre 2,5% attendu. 
  • La zone euro éloigne de peu les craintes de récession au 4ème trimestre 2022 grâce à une croissance du PIB de +0,1%.


Pourquoi c’est une surprise ? La zone euro est en train de se faire tacler dans tous les sens entre l’inflation et l’invasion de l’Ukraine. Pour lutter contre l’inflation, alimentée par la crise en Ukraine, la BCE (Banque centrale européenne) tente depuis quelques mois d’éteindre le feu avec la hausse des taux d’intérêt. 


Rappel : ↑ inflation => ↑ taux d’intérêt par la Banque centrale => ↑ coût de l’emprunt => ↓ consommation => potentielle récession. 


Mais malgré l’inflation qui fait transpirer, les actions de la BCE et l’invasion de l’Ukraine, la zone euro a réussi à contrer tous les pronostics (notamment en Espagne et en France). 


Et maintenant ? Les Banques centrales, américaines et européennes, donneront leur décision de politique monétaire cette semaine (Fed ce soir et BCE demain). Concrètement, elles devraient nous annoncer qu’elles relèvent une énième fois les taux : +0,25 point de pourcentage côté Fed et +0,50 côté BCE.


Quel impact sur notre portefeuille ? 

Aux US : Les investisseurs suivront de près la conférence de presse de J. Powell, président de la Fed. Le but est de trouver tout indice qui pourrait laisser entendre que la Fed pourrait encore ralentir la hausse des taux, voire envisager une pause. Si jamais Powell se montre rassurant et optimiste, les investisseurs s’en donneront à cœur joie. 


En Europe : C. Lagarde (présidente de la BCE) va sans doute mettre un froid sur les marchés à cause de l’inflation qui reste encore trop élevée. Par exemple, en France, la hausse des prix à la consommation s’est légèrement accélérée à 6% sur un an et la croissance allemande a baissé fin 2022 à la surprise générale. En clair, on n’est toujours pas sorti de l’auberge alors que les USA semblent être en meilleure posture avec un ralentissement net de l’inflation.


Bref : La zone euro écarte pour le moment les craintes d’une potentielle récession mais elle n’est pas encore sortie de l’auberge. Les décisions de politique monétaire, suivies des conférences de presse, vont nous éclairer sur la sauce à laquelle on va être mangé pour les mois à venir.

Suivez l'actu en 5 minutes

Recevez l’email qui rendra le suivi de l’actu business et financière plus agréable. Du lundi au vendredi. Et c’est gratuit.

Suivez l'actu en 5 minutes

Recevez l’email qui rendra le suivi de l’actu business et financière plus agréable. Du lundi au vendredi. Et c’est gratuit.