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Les grèves chez Amazon au Royaume-Uni
Reuters

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Les Anglais ne lâchent pas l’affaire et veulent à tout prix battre la France mais sur un autre terrain cette fois-ci. Pour la première fois en Angleterre, des employés d’Amazon ont fait grève ce mercredi pour protester contre les conditions de travail et demander une augmentation de salaire (spoiler : on reste n°1 dans ce domaine). 


Pourquoi on en parle : Amazon, c’est pas vraiment ce qui se fait de mieux en termes de conditions de travail et de salaires. L’entreprise a plusieurs fois été au cœur de scandales avec des employés qui demandent de meilleures conditions de travail (on pense par exemple aux grèves lors du dernier Black Friday, avec pour slogan “Make Amazon Pay”).


Comment en est-on arrivé là ? Vous le savez sûrement si vous lisez Aktionnaire : le Royaume-Uni est dans la sauce. L’inflation a atteint les 10,5% en décembre et selon des études, le salaire moyen, une fois l’inflation prise en compte, devrait tomber vers les niveaux de 2006. Amazon pensait avoir trouvé la solution : augmenter de 5% le salaire de ses employés britanniques.  


Problème : les calculs ne sont pas bons Andy… La hausse de salaire ne suffit pas à compenser la hausse des prix. Les salariés se sont donc inspiré de la saison automne-hiver 2018 et ont enfilé leur plus beau gilet jaune pour faire grève ce mercredi devant l’entrepôt. En clair, ils réclament une hausse des salaires pour atteindre 15£/heure (soit le même salaire que les employés américains selon GMB, un syndicat britannique).


Une autre de leurs revendications : les conditions de travail. Les employés sont soumis à de fortes pressions, à un taux d’accidents du travail élevé et à un rythme de travail effréné. Selon un gréviste, “même les robots sont mieux traités”.


Et en France ? On vous parlait du “Make Amazon Pay” plus haut et devinez quoi… Le mouvement s’est répandu en France avec les mêmes revendications : une hausse des salaires. Les conditions de travail dans l’hexagone ont aussi fait scandale plus d’une fois : une étude réalisée par Syndex en 2018 sur des employés d’un entrepôt montrait que 74% des employés ressentaient des douleurs physiques associées à leur emploi et 70% évoquaient le stress au travail.


Bref : selon un porte-parole d’Amazon, les salaires des employés britanniques ont augmenté de 29% depuis 2018 et ils ont accès à des avantages comme une  assurance maladie privée ou des réductions sur les produits. En attendant, les grévistes peuvent compter sur le soutien de Chris Smalls, un syndicaliste américain d’Amazon Labor Union, qui souhaite que l’entreprise “négocie de bonne foi avec les syndicats”.

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Les Anglais ne lâchent pas l’affaire et veulent à tout prix battre la France mais sur un autre terrain cette fois-ci. Pour la première fois en Angleterre, des employés d’Amazon ont fait grève ce mercredi pour protester contre les conditions de travail et demander une augmentation de salaire (spoiler : on reste n°1 dans ce domaine). 


Pourquoi on en parle : Amazon, c’est pas vraiment ce qui se fait de mieux en termes de conditions de travail et de salaires. L’entreprise a plusieurs fois été au cœur de scandales avec des employés qui demandent de meilleures conditions de travail (on pense par exemple aux grèves lors du dernier Black Friday, avec pour slogan “Make Amazon Pay”).


Comment en est-on arrivé là ? Vous le savez sûrement si vous lisez Aktionnaire : le Royaume-Uni est dans la sauce. L’inflation a atteint les 10,5% en décembre et selon des études, le salaire moyen, une fois l’inflation prise en compte, devrait tomber vers les niveaux de 2006. Amazon pensait avoir trouvé la solution : augmenter de 5% le salaire de ses employés britanniques.  


Problème : les calculs ne sont pas bons Andy… La hausse de salaire ne suffit pas à compenser la hausse des prix. Les salariés se sont donc inspiré de la saison automne-hiver 2018 et ont enfilé leur plus beau gilet jaune pour faire grève ce mercredi devant l’entrepôt. En clair, ils réclament une hausse des salaires pour atteindre 15£/heure (soit le même salaire que les employés américains selon GMB, un syndicat britannique).


Une autre de leurs revendications : les conditions de travail. Les employés sont soumis à de fortes pressions, à un taux d’accidents du travail élevé et à un rythme de travail effréné. Selon un gréviste, “même les robots sont mieux traités”.


Et en France ? On vous parlait du “Make Amazon Pay” plus haut et devinez quoi… Le mouvement s’est répandu en France avec les mêmes revendications : une hausse des salaires. Les conditions de travail dans l’hexagone ont aussi fait scandale plus d’une fois : une étude réalisée par Syndex en 2018 sur des employés d’un entrepôt montrait que 74% des employés ressentaient des douleurs physiques associées à leur emploi et 70% évoquaient le stress au travail.


Bref : selon un porte-parole d’Amazon, les salaires des employés britanniques ont augmenté de 29% depuis 2018 et ils ont accès à des avantages comme une  assurance maladie privée ou des réductions sur les produits. En attendant, les grévistes peuvent compter sur le soutien de Chris Smalls, un syndicaliste américain d’Amazon Labor Union, qui souhaite que l’entreprise “négocie de bonne foi avec les syndicats”.

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