Les élites se retrouveront toutes dans la même station de ski cette semaine à Davos, un trou pommé dans les Alpes suisses. Mais ce n’est pas une semaine au ski comme la nôtre…
Qu’est-ce que c’est ? Fondée par Klaus Schwab en 1971, cette réunion est aujourd’hui une tradition. Elle vise à favoriser la coopération entre les dirigeants politiques, patronat, les dirigeants d’ONG internationales, et les lauréats du prix Nobel. 1200 intervenants exposeront leurs opinions cette année, sur le thème de “la coopération dans un monde fragmenté”. Le but : aborder les problématiques actuelles et élaborer des plans pour l’année à venir.
- « L’avenir est caractérisé par des crises multiples sans précédent », déclarait K. Schwab en présentant l’édition 2023.
Les enjeux de cette année :
- La hausse du coût de la vie est la star cette année : on ne vous l’apprend pas, l’inflation mondiale est historique… et les tensions sur les chaînes d’approvisionnement (qui sous-tendent cette inflation) risquent de durer sur les prochaines années.
- La guerre Ukraine-Russie : aucune solution pérenne n’a été trouvée pour assurer la stabilité dans la région après plus d’un an de conflit, sans oublier le risque de guerre nucléaire.
- Le risque environnemental : catastrophes naturelles, apparition de nouveaux virus, raréfaction des ressources, etc. Certains pays risquent de se chauffer à propos des ressources naturelles comme l’eau, la nourriture et l’énergie.
Le rapport Davos sur les risques mondiaux 2023 évoque aussi le risque de “guerres géo-économiques”, compte tenu du constat de la baisse des investissements dans la santé, l’éducation et le développement économique…
Bref : la “polycrise” nous regarde, et le risque de détresse sociétale est sans précédent. « Les décideurs sont submergés par la complexité des enjeux » selon Schwab, mais tout ça peut être géré et minimisé grâce à la coordination et la coopération entre les pays. On croise les doigts pour un avenir plus joyeux.