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L’inflation prend la piste bleue
Andrew B. Myers/nyt

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Pour le sixième mois consécutif, l’inflation américaine a ralenti pour s’établir à 6,5% sur un an en décembre. L’IPC (Indice des Prix à la Consommation) a baissé de 0,1% sur le mois : un record de baisse inégalé depuis avril 2020.


Pourquoi on en parle ? L’inflation détermine la décision de la Fed qui elle-même détermine la direction sur les marchés. Cette nouvelle est rassurante pour les consommateurs, pour les banquiers centraux qui sont en train d’éteindre l’inflation, mais surtout une bonne nouvelle pour les investisseurs qui espèrent que la Fed va lever le pied sur la hausse des taux directeurs.


  • “L’inflation ralentit vite. Evidemment, elle est toujours très élevée, mais elle va dans la bonne direction et rapidement.” Mark Zandi, Économiste en chef chez Moody’s Analytics.

Ce qui a drivé le ralentissement

Ce ralentissement est dû à la forte baisse des prix de l’essence, tout comme en France. Aux USA, ils ont baissé de 9,4% sur un mois, et inférieur d’1,5% à la même période l’an dernier. C’est pourquoi l’IPC Core (inflation sous-jacent), qui exclut l’énergie et l’alimentation (très volatiles), a tout de même augmenté de 0,3%.


Côté marchés : le S&P 500, indice regroupant les 500 plus grandes entreprises américaines, s’est montré plutôt indifférent à la nouvelle. Ce sont surtout les probabilités pour une hausse de taux moins marquée qui se sont envolées.  


Et maintenant ?

Les taux de la Fed sont aujourd’hui à 4,25%, au plus haut depuis 15 ans. Et les décideurs, comme le boss Jay Powell, président de la Fed (Banque centrale américaine), n’excluent pas d’augmenter les taux au-delà des 5%. Mais malgré tout, certains économistes sont optimistes :


  • “Il est temps pour la Fed de déclarer victoire et d’arrêter les hausses de taux !” a tweeté Dean Baker, économiste principal au Center for Economic and Policy Research


Problème : la Fed surveille aussi le marché de l’emploi pour définir sa politique. Et elles restent élevées : + 223 000 emplois créés en décembre. C’est un rythme plus lent mais toujours confortable pour de nouvelles hausses de taux puisque ces hausses, censées réduire la création d’emplois, n’a pas toujours pas fait effet.


Bref : la Fed devrait sans doute se diriger vers un ralentissement de la hausse des taux à 0,25 point de pourcentage en mars prochain après la réunion de la Fed. Et la BCE devrait probablement suivre la même logique : continuer d’augmenter les taux sur le court terme avant de ralentir. 

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Pour le sixième mois consécutif, l’inflation américaine a ralenti pour s’établir à 6,5% sur un an en décembre. L’IPC (Indice des Prix à la Consommation) a baissé de 0,1% sur le mois : un record de baisse inégalé depuis avril 2020.


Pourquoi on en parle ? L’inflation détermine la décision de la Fed qui elle-même détermine la direction sur les marchés. Cette nouvelle est rassurante pour les consommateurs, pour les banquiers centraux qui sont en train d’éteindre l’inflation, mais surtout une bonne nouvelle pour les investisseurs qui espèrent que la Fed va lever le pied sur la hausse des taux directeurs.


  • “L’inflation ralentit vite. Evidemment, elle est toujours très élevée, mais elle va dans la bonne direction et rapidement.” Mark Zandi, Économiste en chef chez Moody’s Analytics.

Ce qui a drivé le ralentissement

Ce ralentissement est dû à la forte baisse des prix de l’essence, tout comme en France. Aux USA, ils ont baissé de 9,4% sur un mois, et inférieur d’1,5% à la même période l’an dernier. C’est pourquoi l’IPC Core (inflation sous-jacent), qui exclut l’énergie et l’alimentation (très volatiles), a tout de même augmenté de 0,3%.


Côté marchés : le S&P 500, indice regroupant les 500 plus grandes entreprises américaines, s’est montré plutôt indifférent à la nouvelle. Ce sont surtout les probabilités pour une hausse de taux moins marquée qui se sont envolées.  


Et maintenant ?

Les taux de la Fed sont aujourd’hui à 4,25%, au plus haut depuis 15 ans. Et les décideurs, comme le boss Jay Powell, président de la Fed (Banque centrale américaine), n’excluent pas d’augmenter les taux au-delà des 5%. Mais malgré tout, certains économistes sont optimistes :


  • “Il est temps pour la Fed de déclarer victoire et d’arrêter les hausses de taux !” a tweeté Dean Baker, économiste principal au Center for Economic and Policy Research


Problème : la Fed surveille aussi le marché de l’emploi pour définir sa politique. Et elles restent élevées : + 223 000 emplois créés en décembre. C’est un rythme plus lent mais toujours confortable pour de nouvelles hausses de taux puisque ces hausses, censées réduire la création d’emplois, n’a pas toujours pas fait effet.


Bref : la Fed devrait sans doute se diriger vers un ralentissement de la hausse des taux à 0,25 point de pourcentage en mars prochain après la réunion de la Fed. Et la BCE devrait probablement suivre la même logique : continuer d’augmenter les taux sur le court terme avant de ralentir. 

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