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Le goût amer du Brexit
Jeff J. Mitchell/Getty Images

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Le divorce entre le Royaume-Uni et l’UE a été acté en 2021 après 4 années de négociation. Mais selon un sondage YouGov, 56% des Britanniques estiment désormais que le Brexit était une erreur.  


Pourquoi on en parle ? Le dernier rapport économique de l’OCDE est un peu mieux qu’attendu sauf… pour l’économie britannique, qui aurait un retard considérable par rapport aux autres pays développés. Selon Bloomberg, la sortie de l’UE a bien eu un impact négatif sur les performances commerciales du pays. 


Comment en est-on arrivé là ? 

Côté politique, ces derniers mois ont été compliqués. Le Covid, qui a mis à mal le Royaume-Uni, a poussé B. Johnson, l’ancien premier ministre, vers la sortie. Et Liz Truss, qui lui a succédé, n’aura tenu que 44 jours. 

La dynamique économique ? C’est à se demander si le Royaume-Uni est un pays émergent.


L’inflation atteint des records (11,1% en octobre), la livre sterling s’effondre face au dollar et la bourse de Londres a même été dépassée par Paris. Côté emploi, le marché du travail est tendu et les entreprises manquent cruellement de main d’œuvre.  


Résultat : les Britanniques, dont le niveau de vie est désormais inférieur à celui avant le référendum du Brexit, sont nostalgiques et commencent à vouloir retourner leur veste. Des députés ont relancé le sujet créant l’incompréhension et la colère du parti conservateur en place, de quoi laisser quelques doutes…


Et Sunak dans tout ça ? 

R. Sunak (le nouveau Premier Ministre britannique), pro-brexit since 2016, a tenté d’éteindre le feu en réaffirmant sa position mais un article du Sunday Time l’accuse de vouloir créer des relations “à la suisse”. Et par “relations à la suisse”, on parle de ne pas faire partie de l’UE tout en conservant l’accès facilité au marché unique et la liberté de mouvement.  


Depuis le Brexit, de nombreux accords ont pu être négociés pour conserver les relations mais c’est loin d’être suffisant. Le Trésor avait une “ambition de longue date” d’aligner le Royaume-Uni sur les règles de l’UE pour garantir le bénéfice économique par l’accès à ses marchés. 


Bref : Sunak doit clarifier et maintenir sa position au risque d’être évincé de son parti selon Bloomberg. Et il ne manquerait plus que ça au Royaume-Uni, une nouvelle déroute politique pour un pays déjà proche du K.O.

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Le divorce entre le Royaume-Uni et l’UE a été acté en 2021 après 4 années de négociation. Mais selon un sondage YouGov, 56% des Britanniques estiment désormais que le Brexit était une erreur.  


Pourquoi on en parle ? Le dernier rapport économique de l’OCDE est un peu mieux qu’attendu sauf… pour l’économie britannique, qui aurait un retard considérable par rapport aux autres pays développés. Selon Bloomberg, la sortie de l’UE a bien eu un impact négatif sur les performances commerciales du pays. 


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Côté politique, ces derniers mois ont été compliqués. Le Covid, qui a mis à mal le Royaume-Uni, a poussé B. Johnson, l’ancien premier ministre, vers la sortie. Et Liz Truss, qui lui a succédé, n’aura tenu que 44 jours. 

La dynamique économique ? C’est à se demander si le Royaume-Uni est un pays émergent.


L’inflation atteint des records (11,1% en octobre), la livre sterling s’effondre face au dollar et la bourse de Londres a même été dépassée par Paris. Côté emploi, le marché du travail est tendu et les entreprises manquent cruellement de main d’œuvre.  


Résultat : les Britanniques, dont le niveau de vie est désormais inférieur à celui avant le référendum du Brexit, sont nostalgiques et commencent à vouloir retourner leur veste. Des députés ont relancé le sujet créant l’incompréhension et la colère du parti conservateur en place, de quoi laisser quelques doutes…


Et Sunak dans tout ça ? 

R. Sunak (le nouveau Premier Ministre britannique), pro-brexit since 2016, a tenté d’éteindre le feu en réaffirmant sa position mais un article du Sunday Time l’accuse de vouloir créer des relations “à la suisse”. Et par “relations à la suisse”, on parle de ne pas faire partie de l’UE tout en conservant l’accès facilité au marché unique et la liberté de mouvement.  


Depuis le Brexit, de nombreux accords ont pu être négociés pour conserver les relations mais c’est loin d’être suffisant. Le Trésor avait une “ambition de longue date” d’aligner le Royaume-Uni sur les règles de l’UE pour garantir le bénéfice économique par l’accès à ses marchés. 


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