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Meta licencie 13% de ses effectifs
Tony Avelar/AP

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M. Zuckerberg (DG de Meta, pour les petits nouveaux), a annoncé mercredi le licenciement de 13% de ses effectifs, soit plus de 11 000 personnes. Zuck suit donc la trend des entreprises tech qui se sont emballées après leur succès pendant l’ère du Covid, et qui font maintenant face à la réalité. 


Pourquoi on en parle ? On parle là de la plus grande vague de licenciement de l’histoire de Meta. Et ce cas montre la pression actuelle à laquelle sont soumises les entreprises de la tech.


La trend

Apple, Amazon, Alphabet (Google) ont ralenti ou suspendu l’embauche, alors que Salesforce, Lyft ou encore Stripe (le géant des paiements en ligne), Coinbase et autres géants de la tech ont passé la seconde et licencié des parts importantes de leurs effectifs (on ne vous parle même plus de Twitter, à ce stade). Et les communiqués aux employés se ressemblent tous : 


  • Il était une fois le Covid, cette ère merveilleuse pour la tech qu’on pensait éternelle, même à la fin de la pandémie.

  • On a donc pris la décision d’augmenter nos investissements, quand soudain, les utilisateurs ont commencé à reprendre le cours de leur vie. Nos chemins se séparent donc ici et la sentence est irrévocable.
 

Et chez Meta ?

Tout n’est pas rose. Zuck s’est peut être un peu emballé sur son projet de métavers, puisqu’il y a investi plusieurs milliards, sans retour (près de 10 milliards de pertes en 2021). En parallèle, le business model des réseaux est remis en cause : l’économie au bord de la récession et le ralentissement du marché publicitaire ont entraîné une baisse des revenus de l’entreprise. Bref : Meta est passé de 72 000 abonnés à plus de 87 000 employés entre 2021 et 2022. Simple rappel.


Les conditions de licenciement

Un mail a suffi chez Twitter pour licencier près de la moitié de l’entreprise. Certains ont été contraints de quitter les bureaux dans l’heure, d’autres en congé maternité/paternité ont été virés du jour au lendemain. Brutal. 


Elon Musk a d’ailleurs été attaqué en justice pour licenciement abusif, mais ces pratiques sont assez courantes dans la tech. Chez Meta, les personnes licenciées recevront 16 semaines de salaire, plus deux supplémentaires pour chaque année de service. Leur assurance maladie sera également garantie pendant les six prochains mois. 


Bref : Zuck, qui a assumé l’entière responsabilité dans son communiqué, a été contraint de faire des choix. Parmi eux, le gel des embauches jusqu’au premier trimestre, et la restructuration de ses équipes autour d’un petit nombre de domaines prioritaires (comme l’IA, le métavers…). L’action Meta est repartie à la hausse de 5,4% suite à ces annonces, mais n’oublions pas qu’elle a perdu plus de 70% de sa valeur cette année. Rien que ça.

Meta licencie 13% de ses effectifs
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La trend

Apple, Amazon, Alphabet (Google) ont ralenti ou suspendu l’embauche, alors que Salesforce, Lyft ou encore Stripe (le géant des paiements en ligne), Coinbase et autres géants de la tech ont passé la seconde et licencié des parts importantes de leurs effectifs (on ne vous parle même plus de Twitter, à ce stade). Et les communiqués aux employés se ressemblent tous : 


  • Il était une fois le Covid, cette ère merveilleuse pour la tech qu’on pensait éternelle, même à la fin de la pandémie.

  • On a donc pris la décision d’augmenter nos investissements, quand soudain, les utilisateurs ont commencé à reprendre le cours de leur vie. Nos chemins se séparent donc ici et la sentence est irrévocable.
 

Et chez Meta ?

Tout n’est pas rose. Zuck s’est peut être un peu emballé sur son projet de métavers, puisqu’il y a investi plusieurs milliards, sans retour (près de 10 milliards de pertes en 2021). En parallèle, le business model des réseaux est remis en cause : l’économie au bord de la récession et le ralentissement du marché publicitaire ont entraîné une baisse des revenus de l’entreprise. Bref : Meta est passé de 72 000 abonnés à plus de 87 000 employés entre 2021 et 2022. Simple rappel.


Les conditions de licenciement

Un mail a suffi chez Twitter pour licencier près de la moitié de l’entreprise. Certains ont été contraints de quitter les bureaux dans l’heure, d’autres en congé maternité/paternité ont été virés du jour au lendemain. Brutal. 


Elon Musk a d’ailleurs été attaqué en justice pour licenciement abusif, mais ces pratiques sont assez courantes dans la tech. Chez Meta, les personnes licenciées recevront 16 semaines de salaire, plus deux supplémentaires pour chaque année de service. Leur assurance maladie sera également garantie pendant les six prochains mois. 


Bref : Zuck, qui a assumé l’entière responsabilité dans son communiqué, a été contraint de faire des choix. Parmi eux, le gel des embauches jusqu’au premier trimestre, et la restructuration de ses équipes autour d’un petit nombre de domaines prioritaires (comme l’IA, le métavers…). L’action Meta est repartie à la hausse de 5,4% suite à ces annonces, mais n’oublions pas qu’elle a perdu plus de 70% de sa valeur cette année. Rien que ça.

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