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La transparence des salaires à New-York
Alexander Spatari/Moment/Getty Images

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Si la question était déjà loin d’être taboue aux États-Unis, elle l’est encore moins depuis hier. Une loi votée impose désormais plus de transparence sur les salaires lors du recrutement dans la ville de New York. A minima, il sera désormais demandé aux entreprises d’indiquer une fourchette de salaire des autres employés sur leurs offres d’emploi.

 

Pourquoi on en parle ? Cette démarche permet d’abord de réduire les inégalités hommes-femmes et les discriminations selon les origines. Cette mesure change aussi la manière dont les entreprises gèrent la rémunération et celle dont les employés et candidats négocient pour gagner plus.

 

Comment ça marche ?

Toute entreprise de plus de 4 salariés est obligée, depuis le 1er novembre, d’indiquer une fourchette de salaire pour tout emploi basé à New York. Et oubliez les 135€ d’amende du Covid : celles qui ne se plieront pas à la loi pourraient payer jusqu’à 250 000 dollars.

 

Où en est-on en France ?

On le sait, les Français ne sont pas vraiment à l’aise avec les questions d’argent. Mais les choses sont en train de changer : selon une étude de Yougov, 64% sont à l’aise pour dévoiler leur salaire à leurs collègues. Et chez les -24 ans, 82% sont prêts à le faire. C’est presque 20 points de plus que chez les plus de 45 ans. 

 

Alan montre l’exemple

Non, Alan n’est pas un homme, mais une licorne française (start-up valorisée à plus d’un milliard de dollars). Spécialisée dans l’assurance santé, Alan a adopté un modèle de management innovant (pas de managers, pas de réunions, etc.) et une entière transparence sur les salaires.

 

  • “Parler de valeurs et de culture ne doit pas être un verbiage de startup. Chez Alan, nous pensons que cela doit s’appliquer partout, dans toutes les décisions, y compris et surtout dans notre vision des RH et de la rémunération. Nous avons donc décidé de concevoir une grille ouverte pour le salaire et l’equity”

 

L’avantage ? Pour 79% des répondants de l’étude Yougov, la transparence des salaires aiderait à réduire les inégalités salariales, notamment entre les hommes et les femmes. Avec une grille des salaires transparente, les candidats seront donc en position de pouvoir être payés à leur juste valeur.

 

Bref : les États du Colorado, de Californie ou encore de Washington ont déjà adopté des lois similaires. En France, la démarche est louable mais le chemin est encore long malgré les récents mouvement comme le #Balancetonsalaire, qui a attiré l’attention sur la précarité de certains travailleurs (infirmiers, ouvriers, facteurs, etc).

La transparence des salaires à New-York
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Si la question était déjà loin d’être taboue aux États-Unis, elle l’est encore moins depuis hier. Une loi votée impose désormais plus de transparence sur les salaires lors du recrutement dans la ville de New York. A minima, il sera désormais demandé aux entreprises d’indiquer une fourchette de salaire des autres employés sur leurs offres d’emploi.

 

Pourquoi on en parle ? Cette démarche permet d’abord de réduire les inégalités hommes-femmes et les discriminations selon les origines. Cette mesure change aussi la manière dont les entreprises gèrent la rémunération et celle dont les employés et candidats négocient pour gagner plus.

 

Comment ça marche ?

Toute entreprise de plus de 4 salariés est obligée, depuis le 1er novembre, d’indiquer une fourchette de salaire pour tout emploi basé à New York. Et oubliez les 135€ d’amende du Covid : celles qui ne se plieront pas à la loi pourraient payer jusqu’à 250 000 dollars.

 

Où en est-on en France ?

On le sait, les Français ne sont pas vraiment à l’aise avec les questions d’argent. Mais les choses sont en train de changer : selon une étude de Yougov, 64% sont à l’aise pour dévoiler leur salaire à leurs collègues. Et chez les -24 ans, 82% sont prêts à le faire. C’est presque 20 points de plus que chez les plus de 45 ans. 

 

Alan montre l’exemple

Non, Alan n’est pas un homme, mais une licorne française (start-up valorisée à plus d’un milliard de dollars). Spécialisée dans l’assurance santé, Alan a adopté un modèle de management innovant (pas de managers, pas de réunions, etc.) et une entière transparence sur les salaires.

 

  • “Parler de valeurs et de culture ne doit pas être un verbiage de startup. Chez Alan, nous pensons que cela doit s’appliquer partout, dans toutes les décisions, y compris et surtout dans notre vision des RH et de la rémunération. Nous avons donc décidé de concevoir une grille ouverte pour le salaire et l’equity”

 

L’avantage ? Pour 79% des répondants de l’étude Yougov, la transparence des salaires aiderait à réduire les inégalités salariales, notamment entre les hommes et les femmes. Avec une grille des salaires transparente, les candidats seront donc en position de pouvoir être payés à leur juste valeur.

 

Bref : les États du Colorado, de Californie ou encore de Washington ont déjà adopté des lois similaires. En France, la démarche est louable mais le chemin est encore long malgré les récents mouvement comme le #Balancetonsalaire, qui a attiré l’attention sur la précarité de certains travailleurs (infirmiers, ouvriers, facteurs, etc).

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