1 million. C’est le nombre de start-up créées en France en 2021. Et pour accélérer leur développement, elles peuvent compter sur les accélérateurs et incubateurs toujours plus nombreux sur le marché. Mais il ne faut pas oublier que ces accélérateurs sont aussi des entreprises, l’américain OnDeck a récemment eu une piqûre de rappel puisqu’il a dû mettre la clé sous la porte.
Pourquoi on en parle ? Le Michael Jordan des accélérateurs / incubateurs de startups s’appelle Y Combinator. Et YC, fondée en 2006, a notamment participé au développement de Stripe, OpenSea, Reddit, Airbnb, Coinbase, Dropbox.
Et depuis cette success story, les accélérateurs / incubateurs veulent toutes ressembler au MJ des startups, sauf que le modèle est très difficilement réplicable…
Rappel : Un accélérateur est une solution d’accompagnement pour de petites entreprises en développement déjà installées sur un marché. En clair, les startups sont rentables mais attendent une aide spécifique (management, espace de co-working, réseau d’entrepreneurs…) pour passer la seconde. Et l’incubateur ?
L’ incubateur vise à aider les startups en démarrage ou en phase d’amorçage à se développer et en leur fournissant l’espace, l’équipement et le soutien dont elles ont besoin. L’accélérateur va plutôt se concentrer sur l’aspect business pour accélérer le développement d’une entreprise. Ils proposent en général une durée d’accompagnement moins longue (de 3 à 6 mois).
Les accélérateurs de startups sont eux-mêmes des entreprises qui doivent générer des résultats qui leur permettent de couvrir les frais. Pour générer des revenus, les accélérateurs ont plusieurs options :
- Programmes de développement payants
- Pourcentage pris sur le montant des levées de fonds
- Sponsors et partenaires commerciaux
OnDeck, fondé en 2016, espérait lever 100 millions de dollars.
Problème : elle a été lâchée par Tiger Global, qui lui avait promis 65 des 100 millions de dollars. L’accélérateur a donc dû fermer puisqu’elle ne pouvait plus assurer le développement prévu des startups et couvrir ces frais de gestion.
Bref : Les accélérateurs et incubateurs sont nombreux sur le marché et doivent se différencier par leur qualité d’accompagnement et leur prix. L’enjeu est de ne pas pénaliser les startups qu’elles accompagnent mais trouver un juste milieu pour assurer leur pérennité.