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Les stations-services sous tension
Nicolas Tucat/AFP/Getty Images

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Depuis plusieurs jours, les grèves qui frappent les raffineries de TotalEnergies et Exxon provoquent des blocages dans de nombreuses stations-service françaises. À la Hôtel Mahfouf, on y retrouve des files d’attente interminables. Et ces problèmes ne sont pas près de disparaître.

 

La situation : près de 30% des stations-service manquent d’au moins un type de carburant, et ce chiffre augmente de jour en jour. 

 

Pourquoi ? 

Avec les subventions accordés par l’Etat dans le but de réduire le prix du carburant et les craintes de pénuries globales, les usagers se sont rués sur les stations-essence pour faire le stock d’or noir. Et en parallèle, les employés font grève. 

 

La raison : Les opérateurs de raffinerie, dont le salaire moyen est de 5000€ bruts (intéressement compris) par mois, réclament des hausses de salaires. Selon eux, la hausse de 3,4% déjà accordée par TotalEnergies est loin d’être suffisante pour compenser les 5,4% d’inflation. 

 

Et s’ils réclament une telle hausse, c’est aussi parce que TotalEnergies est en grande forme. En raison de la guerre en Ukraine, le prix du pétrole a explosé, ce qui a fait les affaires du groupe français, qui a vu son bénéfice s’envoler à près de 10,4 milliards € en 6 mois. 

 

L’augmentation du salaire de P. Pouyanné, PDG de TotalEnergies qui a déjà perçu près de 6 millions € en 2021 (+52% par rapport à 2020), alimente aussi les tensions.  

 

Et maintenant ?

La CGT ne change pas son fusil d’épaule et a reconduit la grève pour aujourd’hui. Toujours avec la même revendication : la hausse des salaires. TotalEnergies et son directeur du raffinage Jean-Marc Durand se sont dit ouverts à la négociation, à une seule condition : mettre fin aux grèves qui « empoisonnent la vie des Français. »

 

Mais il n’y a pas de quoi sauter au plafond, puisque même si les grèves prenaient fin, le redémarrage d’une raffinerie peut prendre jusqu’à une semaine. 

 

Bref : Une réunion d’urgence a eu lieu ce lundi soir à Matignon pour trouver une solution. Macron a appelé au calme et assure que le gouvernement agit pour « mobiliser ses réserves stratégiques et stocks disponibles. » Selon lui, les deux parties pourront convenir d’un accord dans les prochains jours.

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La situation : près de 30% des stations-service manquent d’au moins un type de carburant, et ce chiffre augmente de jour en jour. 

 

Pourquoi ? 

Avec les subventions accordés par l’Etat dans le but de réduire le prix du carburant et les craintes de pénuries globales, les usagers se sont rués sur les stations-essence pour faire le stock d’or noir. Et en parallèle, les employés font grève. 

 

La raison : Les opérateurs de raffinerie, dont le salaire moyen est de 5000€ bruts (intéressement compris) par mois, réclament des hausses de salaires. Selon eux, la hausse de 3,4% déjà accordée par TotalEnergies est loin d’être suffisante pour compenser les 5,4% d’inflation. 

 

Et s’ils réclament une telle hausse, c’est aussi parce que TotalEnergies est en grande forme. En raison de la guerre en Ukraine, le prix du pétrole a explosé, ce qui a fait les affaires du groupe français, qui a vu son bénéfice s’envoler à près de 10,4 milliards € en 6 mois. 

 

L’augmentation du salaire de P. Pouyanné, PDG de TotalEnergies qui a déjà perçu près de 6 millions € en 2021 (+52% par rapport à 2020), alimente aussi les tensions.  

 

Et maintenant ?

La CGT ne change pas son fusil d’épaule et a reconduit la grève pour aujourd’hui. Toujours avec la même revendication : la hausse des salaires. TotalEnergies et son directeur du raffinage Jean-Marc Durand se sont dit ouverts à la négociation, à une seule condition : mettre fin aux grèves qui « empoisonnent la vie des Français. »

 

Mais il n’y a pas de quoi sauter au plafond, puisque même si les grèves prenaient fin, le redémarrage d’une raffinerie peut prendre jusqu’à une semaine. 

 

Bref : Une réunion d’urgence a eu lieu ce lundi soir à Matignon pour trouver une solution. Macron a appelé au calme et assure que le gouvernement agit pour « mobiliser ses réserves stratégiques et stocks disponibles. » Selon lui, les deux parties pourront convenir d’un accord dans les prochains jours.

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