Comme vous le savez, l’inflation n’a pas eu besoin de 3 essais pour viser la lune.  Des niveaux records ont été atteints en Europe comme aux Etats-Unis. Et pendant ce temps, les investisseurs cherchent à s’en protéger. Comment ? 

Les investisseurs visent le rendement réel positif qui correspond au rendement d’un investissement diminué du taux d’inflation. Et en général seuls les marchés financiers le permettent. 

Rappel : Quand les perspectives sont aussi flous qu’en 2022, les investisseurs lâchent en priorité les actifs à risque comme les actions, les cryptos et autres Jpeg de singes par exemple pour privilégier des actifs plus sûrs comme les bons du trésor, l’or ou le cash.

Problème : 

Toutes les classes d’actifs se font tacler depuis le début de l’année à cause du resserrement des Banques centrales, accompagnées des tensions géopolitiques. Les investisseurs se retrouvent donc sur le bord de la route sans refuge pour s’abriter pendant la tempête.

Résultat : l’espoir de la rentabilité fait vivre, mais heureusement, les matières premières, et plus particulièrement le pétrole, sont celles qui s’en sortent le mieux. Enfin c’était le cas jusqu’à ce que le marché ne change d’avis… 

Pourquoi ?

Les prix du pétrole ont chuté ces derniers jours après avoir été ramenés à la réalité par les Banques centrales européennes, anglaise et américaine qui ont toutes les trois augmenté leurs taux d’intérêt en l’espace de 2 semaines. 

Ce resserrement a pour but de ralentir l’économie en rendant plus cher l’emprunt et donc l’investissement. En clair, si investir est plus cher, les agents économiques le feront moins permettant de diminuer la consommation et les prix, y compris ceux du pétrole.   

Comment faire ? Et bien pas grand-chose. Seul le dollar nage dans le bonheur, bénéficiant de l’instabilité en Europe et de la déter de J. Powell, président de la Fed. Les investisseurs sont dans l’attente de jours meilleurs permettant de se replacer plus sereinement sur les actions. Ce n’est pas pour tout de suite, mais la fin de la hausse des taux pourrait être un catalyseur important pour les marchés actions qui pourraient anticiper une relance de l’activité économique.