Certains l’appréhendaient, d’autres le pensaient impossible. La reine d’Angleterre s’est éteinte à l’âge de 96 ans. Elizabeth II aura donc régné plus longtemps que son père, son oncle, son grand-père et son arrière-grand-père réunis. Si on vous en parle, c’est qu’au-delà de l’aspect symbolique, il y a des enjeux économiques.
Et maintenant ?
– Charles devient roi sous le nom de Charles III et sera officiellement proclamé aujourd’hui.
– Le Royaume-Uni entre aujourd’hui dans une période de deuil de 10 jours avec fermeture des commerces et de la London Stock Exchange.
– Aucune annonce gouvernementale ne devrait être faite. Les travaux parlementaires normaux seront suspendus.
– Le cercueil de la reine reviendra à Londres dans les prochains jours avant une cérémonie officielle et des funérailles nationales.
– La monnaie britannique porte l’image du monarque, celles avec le portrait de Charles ont déjà été réalisées en anticipation. La totalité du stock de monnaie prendra plusieurs années avant de remplacer les anciens billets et pièces qui seront retirés de la circulation à partir d’aujourd’hui.
Les perspectives
La nouvelle Première ministre était déjà confrontée à une crise majeure dans le pays et a d’ailleurs annoncé le gel des prix de l’énergie hier matin. Annonce qui a rapidement été éclipsée par le communiqué de Buckingham.
Liz Truss doit maintenant accompagner le Royaume-Uni dans son deuil alors que l’économie britannique va entamer une longue période de deuil qui va coûter plusieurs milliards de livres sterling.
Et oui : entre les jours fériés, les fermetures d’entreprises, la fermeture de la Bourse de Londres, les funérailles, les changements de passeports, les tenues militaires et policières, le changement de devise et autres petits changements institutionnels, la mort de la reine coûterait à l’économie britannique environ 6 milliards de livres selon les experts.