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La menace des travailleurs du monde entier

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Le marché du travail s’apprête à connaître un plot twist. À l’heure d’une crise historique, les employés pourraient donner un coup de pied dans la fourmilière. Oui, ce n’est toujours pas un sujet “feel good”, mais c’est la période, que voulez-vous.


Contexte

Les employés sont aujourd’hui dans la bonne position. Pourquoi ? 


  • Les problèmes sur la chaîne d’approvisionnement, qui persistent depuis la pandémie. Une théorie plus qu’une réalité ? Pas vraiment : le problème concerne 94% des plus grandes entreprises du monde selon Accenture. PS : pour les retardataires, la supply chain, c’est tous les acteurs (reliés entre eux, comme une chaîne) qui participent à la fabrication d’un bien.

 

  • La grande démission (ou “great resignation”). Le terme, qui plaît bien aux économistes, est aussi une réalité. En 2021 aux États-Unis, 33 % de la population active a démissionné. Le phénomène, qui s’est exporté en France, n’est pas prêt de ralentir : 40 % des travailleurs américains envisagent de quitter leur emploi selon McKinsey.
 

Risque de spirale prix-salaire ?

Et qui dit employés en bonne position, dit augmentation des salaires. En théorie. C’est du moins ce que pensent les banques centrales, qui craignent une spirale prix-salaires, où les entreprises augmentent les salaires en réponse à la hausse des prix. En réalité, la croissance des salaires reste souvent inférieure à l’inflation.


L’inflation dans la tourmente

Parmi les moyens de pression des salariés : la grève. Vous l’aurez compris, l’inflation, qui atteint des records, est justement menacée par cette position des employés. En particulier sur certains secteurs clés.


  • Le secteur de l’énergie : début juillet, une grève des employés sur des champs gaziers et pétroliers en Norvège (2ème fournisseur de gaz de l’UE) a menacé d’aggraver la crise de l’énergie en Europe.

  • Les trains et camions : les employés du secteur menacent de paralyser la circulation des marchandises dans de nombreux pays, comme les USA, le Royaume-Uni… Mais aussi le Pérou, qui connaît depuis un mois une grève nationale dans le secteur.

  • Les ports : les grèves s’additionnent dans de nombreux ports, comme en Allemagne, qui a connu des grèves historiques il y a quelques semaines.

  • Le transport aérien : on en parlait au début du mois, les mouvements sociaux se multiplient dans les aéroports, notamment au sein des compagnies low-cost.
 

Bref : la pression monte.

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Contexte

Les employés sont aujourd’hui dans la bonne position. Pourquoi ? 


  • Les problèmes sur la chaîne d’approvisionnement, qui persistent depuis la pandémie. Une théorie plus qu’une réalité ? Pas vraiment : le problème concerne 94% des plus grandes entreprises du monde selon Accenture. PS : pour les retardataires, la supply chain, c’est tous les acteurs (reliés entre eux, comme une chaîne) qui participent à la fabrication d’un bien.

 

  • La grande démission (ou “great resignation”). Le terme, qui plaît bien aux économistes, est aussi une réalité. En 2021 aux États-Unis, 33 % de la population active a démissionné. Le phénomène, qui s’est exporté en France, n’est pas prêt de ralentir : 40 % des travailleurs américains envisagent de quitter leur emploi selon McKinsey.
 

Risque de spirale prix-salaire ?

Et qui dit employés en bonne position, dit augmentation des salaires. En théorie. C’est du moins ce que pensent les banques centrales, qui craignent une spirale prix-salaires, où les entreprises augmentent les salaires en réponse à la hausse des prix. En réalité, la croissance des salaires reste souvent inférieure à l’inflation.


L’inflation dans la tourmente

Parmi les moyens de pression des salariés : la grève. Vous l’aurez compris, l’inflation, qui atteint des records, est justement menacée par cette position des employés. En particulier sur certains secteurs clés.


  • Le secteur de l’énergie : début juillet, une grève des employés sur des champs gaziers et pétroliers en Norvège (2ème fournisseur de gaz de l’UE) a menacé d’aggraver la crise de l’énergie en Europe.

  • Les trains et camions : les employés du secteur menacent de paralyser la circulation des marchandises dans de nombreux pays, comme les USA, le Royaume-Uni… Mais aussi le Pérou, qui connaît depuis un mois une grève nationale dans le secteur.

  • Les ports : les grèves s’additionnent dans de nombreux ports, comme en Allemagne, qui a connu des grèves historiques il y a quelques semaines.

  • Le transport aérien : on en parlait au début du mois, les mouvements sociaux se multiplient dans les aéroports, notamment au sein des compagnies low-cost.
 

Bref : la pression monte.

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