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Emmanuel Macron et les “Uber Files”

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“Uber Files”. Vous vous en doutez rien au nom qui ne respire pas la légalité, rien de bien joli. Un Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) vient notamment de faire des révélations sur les pratiques de lobbying du géant des VTC, Uber.


Concrètement, 124 000 documents ont été transmis au Guardian : e-mails, SMS, PowerPoint et autres mémos internes échangés de 2013 à 2017, lorsque Uber était dirigé par le très controversé Travis Kalanick, son fondateur.


Une partie des documents fait référence à la fameuse liste de plus de 1850 “parties prenantes”. Cette liste réunit de nombreuses personnalités : Emmanuel Macron, les Premiers ministres israéliens et irlandais de l’époque… La liste avait un objectif : faire du lobbying (en offrant des cadeaux par exemple). Rien qu’en 2016, l’entreprise a dépensé 90 millions de dollars en lobbying. Et en France…


Quand Uber a voulu s’implanter à Paris en 2011, la concurrence avec les taxis a été violente. En 2014, l’Assemblée nationale adopte la loi Thévenoud avantageant les taxis par rapport aux VTC, et les autorités enquêtent sur une potentielle violation des lois fiscales.


Bref un mauvais départ. Mais Uber a un atout dans sa manche : le ministre de l’Économie de l’époque, Emmanuel Macron. L’actuel président avait alors demandé aux régulateurs de ne pas être “trop conservateurs”. Mais ce n’est pas tout …


Il est aussi question d’un “deal” qui consistait à intégrer dans la loi des dispositions favorables à Uber, en échange de la suspension d’UberPop (service qui permettait à n’importe qui d’être chauffeur Uber). L’entreprise a fini par suspendre ce service.


Vous vous en doutez, ces révélations ont fait réagir. Les syndicats qualifient l’affaire de “scandale d’Etat”, et la France Insoumise envisage une enquête parlementaire.


Mais il reste encore d’autres éléments comme le “Kill switch”, “l’arme anti-perquisition d’Uber” qui permettait de déconnecter les ordinateurs des serveurs de l’entreprise en cas d’enquête, ou encore certaines violences qui étaient jugées “utiles”…

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“Uber Files”. Vous vous en doutez rien au nom qui ne respire pas la légalité, rien de bien joli. Un Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) vient notamment de faire des révélations sur les pratiques de lobbying du géant des VTC, Uber.


Concrètement, 124 000 documents ont été transmis au Guardian : e-mails, SMS, PowerPoint et autres mémos internes échangés de 2013 à 2017, lorsque Uber était dirigé par le très controversé Travis Kalanick, son fondateur.


Une partie des documents fait référence à la fameuse liste de plus de 1850 “parties prenantes”. Cette liste réunit de nombreuses personnalités : Emmanuel Macron, les Premiers ministres israéliens et irlandais de l’époque… La liste avait un objectif : faire du lobbying (en offrant des cadeaux par exemple). Rien qu’en 2016, l’entreprise a dépensé 90 millions de dollars en lobbying. Et en France…


Quand Uber a voulu s’implanter à Paris en 2011, la concurrence avec les taxis a été violente. En 2014, l’Assemblée nationale adopte la loi Thévenoud avantageant les taxis par rapport aux VTC, et les autorités enquêtent sur une potentielle violation des lois fiscales.


Bref un mauvais départ. Mais Uber a un atout dans sa manche : le ministre de l’Économie de l’époque, Emmanuel Macron. L’actuel président avait alors demandé aux régulateurs de ne pas être “trop conservateurs”. Mais ce n’est pas tout …


Il est aussi question d’un “deal” qui consistait à intégrer dans la loi des dispositions favorables à Uber, en échange de la suspension d’UberPop (service qui permettait à n’importe qui d’être chauffeur Uber). L’entreprise a fini par suspendre ce service.


Vous vous en doutez, ces révélations ont fait réagir. Les syndicats qualifient l’affaire de “scandale d’Etat”, et la France Insoumise envisage une enquête parlementaire.


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